L'aristotélisme est le nom donné à la doctrine dérivée des œuvres d'Aristote, chez le philosophe persan Avicenne et le philosophe andalou Averroès notamment, puis progressivement adoptée aux et s par la scolastique, grâce à la réconciliation de la philosophie d'Aristote et du christianisme par saint Thomas d'Aquin.
Le terme « aristotélicien » peut être employé dans le sens de « commentateur des œuvres d'Aristote » (qu'il soit aristotélicien comme Alexandre d'Aphrodise ou Averroès, ou néoplatonicien comme Ammonios, fils d'Hermias, ou Simplicios de Cilicie). Le mot « aristotélisme » renvoie à Aristote, tandis que le mot « péripatétisme » renvoie, plus largement, à l'école péripatéticienne, qui relève d'Aristote comme de ses disciples.
Ce serait faire preuve d'anachronisme que de parler d'aristotélisme pour la philosophie d'Aristote à son époque ( av. J.-C.). Il est probable également que ce terme n'était pas employé à l'époque de la grande scolastique, puisque le français n'est devenu langue officielle qu'au cours du .
Redécouverte d'Aristote
L'œuvre d'Aristote a été traduite en latin au cours de la Renaissance du XIIe siècle.
Le découpage effectué au était schématiquement le suivant :
Éthique (Éthique à Nicomaque) ;
Logique (Organon) ;
Politique (Politique) ;
Poétique (La poétique) ;
Physique (au sens de l'étude de la nature, phusika) ;
Métaphysique, etc.
Surtout à partir du , les traducteurs de la Renaissance, tels Leonardo Bruni et Ermolao Barbaro s'efforcèrent de dépouiller les textes des commentaires arabes ou médiévaux, d'éviter les anachronismes et de restituer le sens des mots.
Ce souci de la précision de la traduction joint à la diffusion des livres imprimés à partir du milieu du entraînèrent une contestation progressive de l'aristotélisme.
Le terme aristotélisme est parfois employé dans le contexte de la controverse ptoléméo-copernicienne des , qui commença avant que Galilée ne commence à faire des observations avec sa lunette astronomique (vers 1609).
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La philosophie, du grec ancien (composé de , « aimer », et de , « sagesse, savoir »), signifiant littéralement « amour du savoir » et communément « amour de la sagesse », est une démarche qui vise à une compréhension du monde et de la vie par une réflexion rationnelle et critique. Cette réflexion n’est pas pour autant le propre d’un homme en particulier mais de tout homme dans sa dimension proprement humaine même si certains penseurs en ont fait le cœur de leur activité.
thumb|250px|Ruines du temple d'Aphrodite, sur le site de l'ancienne cité d'Aphrodisias. Alexandre d’Aphrodise ou d’Aphrodisias (en grec ancien : ), né à Aphrodisias en Carie (Asie Mineure) vers 150 et mort vers 215, est un philosophe péripatéticien grec du , commentateur d’Aristote. Son nom complet, Titus Aurelius Alexander, nous est connu grâce à une inscription découverte à Aphrodisias. Alexandre fut l’élève puis l’adversaire des péripatéticiens Herminus et Sosigène.
L’averroïsme désigne l’ensemble des doctrines philosophiques qui se réclament d’Averroès (1126-1198), dans tout l’Occident chrétien et chez les Juifs, spécialement au Moyen Âge et à la Renaissance, et qui connut une grande réputation par ses commentaires d'Aristote. À cette époque, le système de ce philosophe n'est connu que par les écrits de son commentateur si enthousiaste qu’il disait que . Il considérait l’âme dans chaque être humain comme une substance individuelle périssable, mais s’unissant à l’intelligence universelle dans l’acte de l’entendement.
This laconic discourse uses the Aristotelian authority to define the role of the analogical procedure in the government of the architectural composition. Respecting its ambiguous balance between mathematical method and attitude of the imagination, analogy ...