Période du Second TempleLa période du Second Temple désigne dans l'histoire des Juifs la période qui s’étend depuis le retour des Juifs en Judée à partir du milieu du jusqu’au . La période du Second Temple intègre beaucoup de l'Israël antique. Le Second Temple de Jérusalem est le principal centre religieux des Juifs, même s’il existe en dehors de la Judée d’autres temples où sont pratiqués des sacrifices. La Judée est successivement soumise aux différentes puissances régionales. Elle forme progressivement une province au sein de l’empire perse achéménide, appelée Yehoud Medinata.
AvAv (en hébreu : אָב, de l’akkadien abu « roseaux ») est le de l’année civile ; donc le lors des années embolismiques et le de l’année ecclésiastique du calendrier hébraïque. C’est un mois estival de trente jours dont la néoménie a lieu le lundi, mercredi, vendredi ou samedi. Étant le mois au cours duquel les deux Temples de Jérusalem ont été détruits, il a acquis une atmosphère particulièrement sombre dans la tradition rabbinique qui le surnomme par euphémisme Menahem Av (hébreu : מנחם אב « Le Père console »).
Diaspora juiveLa diaspora juive ( Tefutzah, « dispersé » ou Galout, « Exil ») désigne la dispersion du peuple juif à travers le monde. Après le renversement en du royaume de Juda, et la déportation d'un nombre considérable d'habitants vers les vallées de l'Euphrate, le peuple juif se concentrait en deux points : Babylone et la Terre d'Israël. Bien qu'une majorité du peuple juif, spécialement les plus riches, se trouvât à Babylone, son existence y fut difficile sous les règnes des Achéménides, des Séleucides, des Parthes, des néo-Perses et des Sassanides.
Amida (judaïsme)La tefillat Haʿamida (en hébreu he, « prière [récitée] debout ») ou tefillat la'hash (en hébreu he, « prière murmurée »), plus couramment appelée ʿamida, est un ensemble de bénédictions occupant une place centrale dans les offices de prière du judaïsme. Il en existe trois versions partageant une structure commune, la prière des dix-huit bénédictions pour les offices des jours ordinaires, la prière des sept bénédictions pour le chabbat et les jours saints et la prière des neuf bénédictions, propre à la fête de Roch Hachana.
Sha'haritthumb|right|200px|Le lieutenant Asael Lubotzky, membre des Forces armées israéliennes, prie avec des téfilines vignette|alt=Sha'harit, Années 1930|Sha'harit, Années 1930 L'office religieux de Sha'harit ou Chaharit (תפילת שחרית - Tefilat Cha'harit) est l'ensemble des prières du matin que chaque juif doit faire, qu'il soit grand ou petit, vieux ou jeune, tourné vers Jérusalem.
Lecture de la TorahLa Lecture de la Torah (en hébreu : קריאת התורה Qriat HaTorah) suit un rite défini depuis plus de deux millénaires, à la suite de la destruction du Premier Temple de Jérusalem, et toujours scrupuleusement suivi par les adhérents du judaïsme orthodoxe. Des mouvements récents, comme le judaïsme réformé ou le judaïsme traditionaliste, ont réalisé des aménagements, mais sans apporter de changements à la base. La lecture d'une section du Pentateuque dans un parchemin de Torah fait partie de l'office de certains jours.
TaanitUn ta'anit (hébreu : תענית « mortification ») désigne une période de privation de nourriture et de boissons à titre volontaire, privé ou public, dans un but de repentir, de deuil ou d'abstinence. Le taʿanit est prescrit dans la Bible lors du jour solennel du Grand Pardon, aux côtés de nombreuses manifestations individuelles d’affliction. Divers jeûnes publics sont institués en mémoire de la destruction du Temple, et d'autres encore sont instaurés par les rabbins.
HaftarahLa haftarah (en hébreu : הפטרה - haftara ou haftarot au pluriel) est un texte issu des livres de Neviim (les Prophètes), lu publiquement à la synagogue après la lecture de la parasha, lors du chabbat ou des jours de fêtes juives. Le texte institué pour chaque occasion a un thème en rapport avec la parasha correspondante. Des bénédictions sont lues avant et après la lecture chantée de la Haftarah par un membre du miniane. On lisait la haftarah au moins dès environ l'an 70, quoique peut-être pas obligatoirement, ni dans toutes les communautés, ni à chaque chabbat.
Judaïsme rabbiniqueLe judaïsme rabbinique (en hébreu : יהדות רבנית, Yahadout Rabbanit) est un courant du judaïsme probablement issu du judaïsme pharisien après la destruction du second Temple en 70 . Il s'est structuré du au de l'ère chrétienne, date à partir de laquelle il fut reconnu comme la norme du judaïsme. Seul le judaïsme karaïte, qui comporte aujourd'hui peu d'adhérents, a rejeté après cette date l'autorité des interprétations rabbiniques, les Samaritains s'étant opposés auparavant à tout ce qui n'était pas écrit dans les cinq premiers livres de l'Ancien Testament.
KetouvimLes Ketouvim (en hébreu כתובים) forment la troisième et dernière partie du Tanakh (Bible hébraïque), après la Torah (Pentateuque) et les Nevi'im (Prophètes). On traduit souvent Ketouvim par le terme Autres Écrits en français, le mot כתובים signifiant littéralement « écrits ». On les désigne aussi par l'expression Livres hagiographes ou simplement Hagiographes. Dans la tradition textuelle juive, le Livre des Chroniques est compté comme un seul livre. Ezra et Néhémie sont également regroupés dans un seul livre appelé "Esdras".