FomalhautFomalhaut (α Piscis Austrini dans la désignation de Bayer) est l'étoile la plus brillante de la constellation du Poisson austral, et la la plus brillante du ciel nocturne. Il s'agit d'une étoile blanche de la séquence principale de type spectral A3. Elle est située à une distance d'environ 25 années-lumière du Soleil. Avec une magnitude apparente (M) de 1.17, elle est visible à l'œil nu depuis la Terre, dans la constellation du Poisson austral dont elle est l'étoile la plus brillante.
ArcturusArcturus (α Bootis selon la désignation de Bayer) est l'étoile la plus brillante de la constellation du Bouvier. C'est une étoile de type géante rouge, en fin de vie. gauche|vignette|Vue d'artiste d'Arcturus comparée au Soleil. Le diamètre d'Arcturus est de 25 fois celui du Soleil, sa magnitude apparente est de -0,05 et sa distance au Soleil est de 36,7 années-lumière. En prolongeant la queue de la Grande Ourse, on repère facilement cette étoile brillante et orangée. Elle constitue avec Spica et Régulus le Triangle du printemps.
Objet circumpolaire300px|thumb Un objet céleste circumpolaire est un objet qui, depuis un endroit donné sur Terre, ne se couche jamais sous l'horizon. En effet, la rotation de la Terre fait qu'au cours du temps, les astres se lèvent dans le ciel, puis se couchent. Un astre circumpolaire est tel que sa proximité au pôle céleste fait qu'il ne disparaît jamais sous l'horizon. Strictement parlant, si l'on se trouve à l'équateur, il n'y a pas d'astres circumpolaires, tandis qu'en étant aux pôles géographiques de la Terre, tous les astres visibles sont circumpolaires.
Étoile blanche de la séquence principaleEn astronomie, une étoile blanche de la séquence principale est une étoile de type spectral A et de classe de luminosité V. Ce type d'étoiles ne doit pas être confondu avec les naines blanches, qui sont des résidus d'étoiles de faible masse. Les étoiles blanches de la séquence principale, comme leur nom l'indique, sont des étoiles de la séquence principale (classe de luminosité V dans la classification MKK), dont l'énergie provient de la fusion de leur hydrogène en hélium.
Voie lactéeLa Voie lactée, aussi nommée la Galaxie (avec une majuscule), est une galaxie spirale barrée qui comprend entre 200 et d'étoiles, et sans doute plus de de planètes. Elle abrite le Système solaire et donc la Terre. Son diamètre est estimé à , voire à ou à , bien que le nombre d'étoiles au-delà de soit très faible. Son cortège de galaxies satellites et elle font partie du Groupe local, lui-même rattaché au superamas de la Vierge appartenant lui-même à Laniakea.
Pôle célesteEn astronomie, les deux pôles célestes sont les points de la sphère céleste vers lesquels pointe l'axe de rotation de la Terre et autour desquels le ciel semble donc tourner. Ces pôles célestes sont des points de référence importants pour les astronomes et les géographes, la détermination de leur position sur la voûte céleste est fondamentale. L'axe de rotation de la Terre n'est pas fixe avec le temps (voir précession des équinoxes et oscillation de Chandler), ainsi la position des deux pôles célestes varie au cours du temps.
Étoile polairevignette|Localiser l'étoile polaire de l'hémisphère nord, Alpha Ursae Minoris, depuis la Grande Ourse. Une étoile polaire est, de façon générale en astronomie, une étoile visible à l’œil nu se trouvant approximativement dans l'alignement de l’axe de rotation d’une planète, en particulier la Terre. Actuellement, l’étoile polaire dans l’hémisphère nord de la Terre est Alpha Ursae Minoris (α UMi), l’étoile la plus brillante de la constellation de la Petite Ourse, appelée aussi pour cette raison l'Étoile polaire (avec une majuscule) en français ou Polaris en latin.
Précession des équinoxesvignette|Mouvement de précession (flèche blanche au niveau du pôle). La précession des équinoxes est le décalage progressif de la direction où sont vues les étoiles, d'un siècle à l'autre, à raison d'une rotation complète, tous les environ, effet produit par un lent changement de direction de l'axe de rotation de la Terre, dans la même durée. Ce phénomène avait déjà été remarqué dès les Babyloniens, mais il n'a été expliqué que par la compréhension des forces de marées qui s'exercent sur la Terre et par l’étude du mouvement des toupies par la mécanique du solide, au .
Méthodes de détection des exoplanètesEn astronomie, la recherche des exoplanètes fait appel à plusieurs méthodes de détection. La majorité de ces méthodes sont à l'heure actuelle indirectes, puisque la proximité de ces planètes avec leur étoile est si grande que leur lumière est complètement noyée dans celle de l'étoile. Méthode des vitesses radiales La méthode des vitesses radiales est la méthode qui a permis aux astronomes suisses Michel Mayor et Didier Queloz de détecter la première exoplanète autour de l'étoile 51 Peg.
Cygne (constellation)Le Cygne est une grande et brillante constellation, parfois appelée la Croix du nord (en référence à la Croix du Sud) car ses étoiles sont principalement disposées selon une grande croix. L'oiseau qu'elle représente s'étend sur la Voie lactée estivale, paraissant en migration vers le sud. Son nom lui est donné par Ptolémée dans le Livre de l'Almageste datant du . Traversée par la Voie lactée, elle contient plusieurs étoiles brillantes et de nombreux objets célestes. thumb|gauche|Le Cygne dans l' de Johannes Hevelius.