Convention de Vienne sur les relations diplomatiques
Résumé
La convention de Vienne sur les relations diplomatiques est un traité international réglant les rapports diplomatiques entre États, l'immunité du personnel diplomatique et l'inviolabilité des ambassades. Elle a été adoptée le à Vienne (Autriche) et est entrée en vigueur le . Elle a été complétée en 1963 par la convention de Vienne sur les relations consulaires.
Lorsque l'ONU décide d'organiser des débats autour d'une convention sur les relations diplomatiques, le gouvernement autrichien propose qu'elle ait lieu à Vienne, en hommage à l'adoption du règlement sur les agents diplomatiques qui devait être annexé à l'acte final du Congrès de Vienne de 1815. L'Autriche prend à sa charge les frais supplémentaires résultant de la tenue des débats en-dehors du siège new-yorkais de l'ONU.
Plusieurs États, dont la Côte d'Ivoire, Chypre, l'Islande et le Nouvelle-Zélande, déclinent l'invitation, et d'autres notifient qu'ils ne participeront pas, comme Monaco, la Jordanie et le Cameroun. Quatre-vingt États participent donc à la conférence.
La convention fixe plusieurs règles de droit international en matière de relations diplomatiques.
Son article 9 indique que lorsque deux États ont des relations diplomatiques établies, l'un des deux États peut rompre la relation diplomatique et déclarer le personnel de l'ambassade persona non grata ; dans ce cas, l'autre État doit rapatrier le personnel diplomatique dans un délai raisonnable, sans quoi il perdra son immunité diplomatique.
L'article 22 indique que le territoire d'une ambassade est inviolable et ne peut pas faire l'objet d'intrusion du pays sur lequel elle se situe, hors autorisation préalable. Cela s'applique également à la résidence des diplomates (article 30).
L'article 24 prévoit que les archives et documents d'une mission diplomatique sont inviolables et ne doivent pas faire l'objet de saisies par l'autre pays.
L'article 27 dispose que le pays d'accueil de la mission diplomatique doit permettre des communications libres et protégées entre les diplomates et leurs pays d'origine.
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thumb|250px|right|Le Conseil de sécurité des Nations unies est un haut lieu de la diplomatie internationale. thumb | Ger van Elk, Symmetry of Diplomacy, 1975, Groninger Museum. La diplomatie est la conduite de négociations et de reconnaissances diplomatiques entre les personnes, les groupes ou les nations en vue de définir un accord, par exemple pour résoudre un conflit sans violence. Utilisée formellement, elle se rapporte habituellement à la diplomatie internationale, la conduite des relations internationales par l’entremise (habituellement) de diplomates professionnels.
L’immunité diplomatique ou, de façon plus rigoureuse, les immunités diplomatiques, est une protection offerte au corps diplomatique (ainsi qu'aux familles des membres de ce dernier) et aux missions diplomatiques par les États d'accueil qui les ont dûment accrédités dans le but d'assurer l'accomplissement efficace des fonctions des missions diplomatiques et consulaires. Bien que son origine remonte à l'Antiquité, ses principes ont été inscrits dans le droit international de 1961 à 1964 par les conventions de Vienne.
International law (also known as public international law and the law of nations) is the set of rules, norms, and standards generally recognised as binding between states. It establishes normative guidelines and a common conceptual framework for states across a broad range of domains, including war and diplomacy, economic relations, and human rights. International law differs from state-based domestic legal systems in that it is primarily, though not exclusively, applicable to states, rather than to individuals, and operates largely through consent, since there is no universally accepted authority to enforce it upon sovereign states.