L'année 1848 est une année bissextile qui commence un samedi.
3 janvier : Joseph Jenkins Roberts devient le premier président du Libéria.
2 mars : le duc d’Aumale, qui envisage la pacification totale de la Kabylie, doit s’embarquer pour l’Angleterre à la suite de la révolution de 1848. Il rejoint la famille royale en exil. Jusqu’en 1851, sept gouverneurs se succèdent à Alger : Cavaignac, Changarnier, puis Marey-Monge, Charon, d'Hautpoul et Pélissier. Durant la seconde République, l’instabilité politique en France se répercute en Algérie. Certaines tribus kabyles se livrent au pillage ; les confréries religieuses, en particulier les Derkaoua et les Senousis aux confins des régences de Tunis et de Tripoli, prêchent la guerre sainte ; dans le Sud-Oranais, les Ouled Sidi Cheikh se soulèvent.
vignette|redresse|gauche|Caricature de Victor Schœlcher, initiateur de l’abolition, par André Gill.
27 avril : abolition de l’esclavage dans les colonies françaises.
11 mai : l’explorateur allemand Johannes Rebmann est le premier européen à voir le mont Kilimandjaro.
10 juin : Ahmed Bey qui s’est réfugié dans les Aurès, se rend aux autorités françaises à la suite d'une expédition menée par le colonel Canrobert.
Juillet : Méhémet Ali cède le pouvoir en Égypte à son fils adoptif Ibrahim Pacha, qui meurt le 10 novembre.
29 août : les Boers, chassés de Natal en 1843, se heurtent aux forces britanniques à la bataille de Boomplaats et sont repoussés au nord du Vaal. La Grande-Bretagne annexe l’État d’Orange.
19 septembre : décret relatif aux colonies agricoles à fonder en Algérie. Le gouvernement français accorde un crédit de 50 millions pour développer la colonisation prolétarienne en établissant quelque et intellectuels en Algérie. Le nombre de colons passe de en 1840 à en 1848 et le rythme de confiscation de terres s’accélère. La répression en France sur les insurgés de juin provoque une vague de migration vers l’Algérie.
12 novembre : la nouvelle Constitution française déclare l’Algérie partie intégrante du territoire français.