Le Parlement de Géorgie (en საქართველოს პარლამენტი romanisé : sakartvelos p'arlament'i) est l'organe législatif monocaméral de Géorgie. Il comprend 150 membres élus pour quatre ans au suffrage universel selon un système mixte. 77 sont élus au scrutin proportionnel plurinominal et 73 autres au scrutin uninominal majoritaire à un tour dans le cadre de circonscriptions électorales. La Constitution de Géorgie donne au Parlement le pouvoir législatif central qui est limité par les Parlements des républiques autonomes d'Adjarie et d'Abkhazie. Peu avant la Magna Carta du Royaume-Uni, l'idée d'un pouvoir royal limité et la création d'un gouvernement de type parlementaire apparaît parmi les aristocrates et les citoyens du royaume de Géorgie au , sous le règne de Tamar, la première souveraine géorgienne. D'après la vision des opposants et de leur dirigeant Qoutlou Arslan (l'équivalent géorgien de Simon de Montfort), le premier parlement géorgien doit être formé de deux « chambres » : le Darbazi, une assemblée d'aristocrates et de citoyens influents qui se rencontreraient de temps en temps pour prendre des décisions sur les procès se produisant dans le pays, dont les exécutions auraient été attribuées au monarque, et le Karavi, un corps en session permanente entre les rencontres du Darbazi. La confrontation s'achève toutefois en une victoire royale et des partisans d'un pouvoir royal sans limite. Qoutlou Arslan est arrêté sur les ordres de la reine. En 1906, Nicolas II donne aux Géorgiens l'opportunité d'être représentés à la Douma impériale russe (la Géorgie a été annexée par l'Empire russe en 1801).