Le président de la Géorgie (en géorgien : საქართველოს პრეზიდენტი) est le chef de l'État géorgien. Il est élu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans. À la suite d'une réforme constitutionnelle adoptée fin 2017, le président sera élu au scrutin indirect dès la fin du mandat du président élu au suffrage populaire en 2018. Le mandat de ce dernier étant exceptionnellement allongé à six ans. L'actuelle titulaire de la fonction est Salomé Zourabichvili depuis le . La Constitution de la république démocratique de Géorgie ne comportait pas de présidence de la République, même si tour à tour Noé Ramichvili ( président du Conseil des ministres), Nicolas Tcheidze (président du Parlement et représentant de la Géorgie à la conférence de la paix de Paris) et Noé Jordania ( président du Conseil des ministres) ont assuré de 1918 à 1921 certaines fonctions de chef d'État. Après sa sécession de l'Union soviétique le , le Conseil suprême crée, dès le , le poste de président exécutif, et nomme par acclamation, et à l'unanimité, Zviad Gamsakhourdia à cette fonction. Le suivant, Gamsakhurdia est élu président de la République au suffrage universel avec 87 % des voix. Contesté pour sa dérive autocratique, il est déposé par un coup d'État militaire en , mais demeure cependant président en exil jusqu'à sa mort lors d'une tentative avortée de reprise du pouvoir en . Un conseil militaire dirige provisoirement le pays avant d'appeler Edouard Chevardnadze à prendre la tête d'un « Conseil d'État » le . Puis, à la suite d'élections législatives, Chevardnadze est élu président du nouveau Parlement le de la même année et exerce les fonctions de chef de l'État. Avec l'adoption d'une nouvelle constitution le , le poste de président de Géorgie est recréé. Élu le suivant, Chevardnadze est réélu le , mais doit démissionner le à la suite d'importantes manifestations appelées la révolution des Roses. Après le bref intérim de Nino Bourdjanadze, Mikheil Saakachvili est élu le . Il ne remplit pas entièrement son mandat, mais démissionne volontairement après les tensions consécutives aux manifestations de .