Structure stellairethumb|Diagramme montrant la structure interne d'une étoile telle que le Soleil : 1. Noyau 2. Zone de rayonnement 3. Zone de convection 4. Photosphère 5. Chromosphère 6. Couronne 7. Tache solaire 8. Granulation 9. Éruption solaire Les modèles de structure stellaire décrivent la structure interne des étoiles de différentes masses et âges, ainsi que permettent de faire des prédictions sur la luminosité, la couleur et l'évolution future de ces étoiles.
Rotation stellairevignette|280px|Cette illustration montre le renflement équatorial de l'étoile Achernar causé par sa rotation rapide. La rotation stellaire désigne la rotation d’une étoile autour de son axe. La vitesse de rotation peut être mesurée par le spectre de l’étoile ou en chronométrant différentes caractéristiques visibles à sa surface. Puisque les étoiles ne sont pas des corps solides, elles sont sujettes à la rotation différentielle. Ainsi, l’équateur de l’étoile peut tourner avec une vitesse angulaire différente de celle des plus hautes latitudes, ce qui peut produire un par effet centrifuge.
Objet substellairevignette Un objet substellaire, ou sous-stellaire, est un corps céleste dont la masse est inférieure à la masse limite permettant la fusion de l'hydrogène par chaîne proton-proton au cœur de l'astre, soit environ (masses solaires), ou encore (masses joviennes). Par cette définition, les objets substellaires regroupent les objets de masse planétaire (de masse inférieure à ), les naines brunes (de masse comprise entre ), ainsi que les résidus d'étoiles, tels que , de masse inférieure à .
Étoile blanche de la séquence principaleEn astronomie, une étoile blanche de la séquence principale est une étoile de type spectral A et de classe de luminosité V. Ce type d'étoiles ne doit pas être confondu avec les naines blanches, qui sont des résidus d'étoiles de faible masse. Les étoiles blanches de la séquence principale, comme leur nom l'indique, sont des étoiles de la séquence principale (classe de luminosité V dans la classification MKK), dont l'énergie provient de la fusion de leur hydrogène en hélium.
Astrophysique théoriqueL'astrophysique théorique est une discipline qui cherche à expliquer les phénomènes observés par les astronomes en des termes physiques avec une approche théorique. Dans ce but, les astrophysiciens théoriciens créent et font évoluer des modèles et des théories pour reproduire et prédire les observations. Dans la plupart des cas, essayer de comprendre les implications des modèles physiques n'est pas facile et demande beaucoup de temps et d'efforts.
Cocher (constellation)Le Cocher (Auriga en latin), et Εριχθονιος en grec, est une constellation de l'hémisphère nord. vignette|gauche|300px|La figure d’Auriga dans l’édition du Poeticon astronomicon d’Hyginus de 1482.. En Mésopotamie, nous avons dès le tournant du 2 millénaire, une étoile nommée mul.giš.GIGIR, ce qui donne en akkadien Narkabtu, « le Char de guerre ou de parade », nom que les astronomes affectent à β Tau. Bien que l’on ne retrouve pas cette appellation dans la Série MUL.
Indice de couleurEn astronomie, l'indice de couleur d'un corps céleste (étoile, astéroïde, ...) désigne la différence entre les magnitudes apparentes de ce corps obtenues dans deux bandes spectrales différentes. Par exemple, l'indice de couleur indique la différence entre la magnitude apparente dans la bande spectrale B (c'est-à-dire bleue, autour de ) et la bande spectrale V (c'est-à-dire dans le visible, soit autour de ). La magnitude apparente est directement liée à deux facteurs : la distance de l'étoile visée à l'observateur, d'une part, et de l'autre, sa luminosité dans la bande considérée.
Champ magnétique stellairevignette|Le champ magnétique du Soleil est le moteur de cette éjection massive de plasma. Le champ magnétique stellaire est un champ magnétique généré par le mouvement du plasma à l'intérieur d'une étoile. Le champ magnétique stellaire peut également désigner le champ magnétique entourant un objet compact. Le champ magnétique stellaire engendre la magnétosphère des étoiles. Il est lié à plusieurs phénomènes énergétiques de ces dernières tels la production d'une couronne, d'un vent ou d'éruptions.
Étoile naineEn astronomie, une étoile est dite « naine » quand sa classe de luminosité est . Cela signifie que l'étoile se trouve, dans le diagramme HR, sur la séquence principale. Comparées aux géantes, ce sont des étoiles relativement petites qui présentent une faible luminosité. Le Soleil est une étoile naine de type G, c'est-à-dire une naine jaune. Il ne faut pas la confondre avec les étoiles appelées naines blanches ou naines brunes qui sont toutes les deux des états de l'évolution stellaire complètement différents.
Canopus (étoile)Canopus (α Carinae selon la désignation de Bayer) est l'étoile la plus brillante de la constellation australe de la Carène et la deuxième plus brillante étoile du ciel nocturne après Sirius (α Canis Majoris), avec une magnitude apparente de -0,74. Elle est la seule étoile de tout le ciel capable de rivaliser d'éclat avec Sirius. 71 fois plus grande que le Soleil, Canopus est une étoile supergéante, mais pas assez massive pour devenir à terme une supernova ; elle finira probablement comme naine blanche.