Concurrence pure et parfaiteLa concurrence pure et parfaite (CPP) ou, tout simplement, la concurrence parfaite, correspond à la théorie de la formation du prix élaborée au par les économistes néo-classiques. La concurrence pure et parfaite est censée permettre l’équilibre sur tous les marchés sous des conditions suffisantes très particulières. La concurrence pure et parfaite représente un des deux cas extrêmes de structures de marché étudiés par les économistes néoclassiques, le second étant le cas de monopole.
Monopole naturelDans la théorie économique, une situation de monopole naturel existe lorsque la production d’un bien donné par plusieurs entreprises est plus coûteuse que la production de ce bien par une seule entreprise. Une condition nécessaire à cette situation est l'existence d’économies d’échelle. Une telle situation peut se présenter notamment dans les industries de réseaux (e.g.
Organisation industrielleL'organisation industrielle (ou économie industrielle ou Concurrence parfaite et industrial organization en anglais) est la branche de la microéconomie qui étudie le fonctionnement des marchés et les comportements des entreprises sur ces marchés. Elle traite notamment des situations dans lesquelles les entreprises disposent d'un pouvoir de marché, ce que les économistes appellent la concurrence imparfaite. Elle se réduit toutefois à l'analyse de la concurrence imparfaite.
Pratique anticoncurrentiellevignette|Caricature de J.P Morgan faisant référence au monopole financier. Les pratiques anticoncurrentielles sont les atteintes à l'intérêt général de la concurrence qui ont un impact sur le marché pertinent concerné. Elles sont interdites par le droit de la concurrence. Les mécanismes de concurrence peuvent être affectés par des comportements anticoncurrentiels (ententes illicites, abus de position dominante ou de dépendance économique ou pratiques des prix abusivement bas ou prédateurs) ou par des structures anticoncurrentielles (concentrations).
Enfermement propriétaireL'enfermement propriétaire est une situation où un fournisseur a créé une particularité, volontairement non standard, dans la machine, l'engin, le logiciel, vendu, empêchant son client de l'utiliser avec des produits d'un autre fournisseur, l'empêchant également de le modifier ou d'accéder aux caractéristiques de sa machine pour la modifier. C'est donc un cas particulier de clientèle captive, mais ce n'est pas le seul.
Barriers to exitIn economics, barriers to exit are obstacles in the path of a firm that wants to leave a given market or industrial sector. These obstacles often have associated costs, prohibiting the firm from leaving the market. If the barriers of exit are significant, a firm may be forced to continue competing in a market. This forced stay in the market occurs when the costs of leaving a market are higher than costs incurred by continuing in the market. Sometimes, when firms operate at low profit or at loss, they still choose to compete with others.
Prix prédateursLes prix prédateurs (ou prix d'éviction) sont le fait d'une entreprise qui pratique des prix de vente très bas en vue de protéger (situation défensive) ou d’étendre (situation offensive) sa part de marché au détriment de concurrents potentiels ou existants. Autrement dit, ces prix volontairement amoindris permettent à l'entreprise, selon Michael Porter, de faire face aux nouveaux arrivants attirés par les opportunités de développement futur du marché ou à la concurrence intra-sectorielle qui correspond aux concurrents déjà existants.
Concurrence monopolistiqueLa concurrence monopolistique est un type de concurrence économique qui voit s'affronter des entreprises monopolistiques sur un marché. Il s'agit d'une situation d'imperfection de marché : chaque entreprise dispose d'un monopole pour son produit particulier, différent de celui des entreprises concurrentes. La concurrence monopolistique est un phénomène qui échappe aux postulats néoclassiques.
Marché contestableLe marché contestable est un marché sur lequel la concurrence potentielle (la « menace » d’entrée d’une entreprise concurrente) garantit les prix concurrentiels, même si le marché est en réalité dominé par une seule ou par plusieurs entreprises. Ce modèle théorique a été énoncé par les économistes William Baumol, John Panzar et Robert Willig en 1982.
Coût de sortieLe coût de sortie d'un service est le coût psychologique et matériel à payer par un client abonné pour s'en désabonner. De nombreux services ont un coût de sortie, notamment des banques, assurances, fournisseurs d'accès à Internet, opérateurs de réseau mobile et sociétés de leasing de véhicule. Les coûts de sortie sont l'un des volets du coût de changement, qui inclut l'installation du nouveau service. Le terme anglophone switching barrier ou switching costs (barrière de permutation) est régulièrement employé.