Concept

Absence épileptique

Résumé
L'absence épileptique ou petit mal est une forme d’épilepsie généralisée idiopathique qui produit dans le cerveau des décharges électriques anormales et répétitives provenant du cortex cérébral et entraînant un dysfonctionnement du système nerveux central. Dans le cas du petit mal, ces décharges sont responsables d’une suspension, d'une altération et/ou d'une atténuation de la conscience d’une durée de 5 à 15 secondes, les crises d'absences pouvant durer jusqu’à 30 secondes dans de rares cas. Durant ces suspensions de la conscience, l’enfant ne peut parler ni enregistrer de nouvelles informations. Les crises d’absence peuvent se répéter jusqu’à cent fois par jour. Elles touchent surtout les enfants âgés de 3 à 10 ans avec un pic entre 6 et 7 ans, c’est-à-dire pendant la pré-puberté. On les appelle les absences infantiles ou EAE et le plus souvent, les absences disparaissent avant 20 ans et plus particulièrement à l’adolescence entre 10 et 14 ans. Lorsque les absences commencent plus tard, entre 7 et 17 ans avec un pic entre 10 et 12 ans, on les nomme absences épileptiques juvéniles ou EAA. Elles peuvent alors continuer de se produire tout au long de la vie et elles évoluent alors dans ce cas vers la forme dite grand mal. Les absences ne concernent que 10 % des épilepsies chez l’enfant et on a pu remarquer qu’elles étaient plus fréquentes chez les filles que chez les garçons. D'après certains auteurs, la première description d'une crise d'absence a été faite par Roupart en 1705, mais celle de Tisso, en 1770, est celle que l'on connaît le plus : Cependant c'est surtout au que l'on commença à vraiment s'intéresser aux absences, en 1919, Saueur donne le nom de pycnolepsie aux absences et en 1924, Adie définira ce terme plus précisément en disant que la pycnolepsie est: Les causes des absences sont multiples. On remarque que lorsqu’il existe des antécédents familiaux il y a plus de chance pour que les crises d’absences apparaissent, les origines seraient génétiques et donc dues à des anomalies chromosomiques Plusieurs gènes sont en cause dans les absences épileptiques, mais d’autres facteurs pourraient également jouer un rôle.
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