SpallationLa spallation nucléaire (de l'anglais to spall, produire des éclats) est une réaction nucléaire au cours de laquelle un noyau atomique est frappé par une particule incidente (neutron, proton...) ou une onde électromagnétique de grande énergie (à partir de 50 MeV et jusqu'à quelques GeV). Sous la violence de l'impact, le noyau cible se décompose en produisant des jets de particules plus légères (neutrons, protons, ou noyau léger de deutérium ou d'hélium, voire de lithium).
Uranium 234L’uranium 234, noté U, est l'isotope de l'uranium dont le nombre de masse est égal à 234 : son noyau atomique compte et avec un spin 0+ pour une masse atomique de . Il est caractérisé par un excès de masse de , et une énergie de liaison nucléaire par nucléon de . Son abondance naturelle est de (0,0054 %), l'uranium naturel étant constitué à 99,2742 % d' avec lequel il est en équilibre séculaire. Un gramme d' présente une radioactivité de . C'est l'isotope de loin le plus radioactif dans l'uranium naturel.
SuperphénixSuperphénix (SPX) est un ancien réacteur nucléaire définitivement arrêté en 1997, situé dans l'ex-centrale nucléaire de Creys-Malville, en bordure du Rhône, à en amont de la centrale nucléaire du Bugey. Il était à l'origine un prototype de réacteur à neutrons rapides à caloporteur sodium faisant suite aux réacteurs nucléaires expérimentaux Phénix et Rapsodie. En 1994, un décret transforme Superphénix en réacteur de recherche et de démonstration, mais ce décret est annulé en 1997 par le Conseil d’État, malgré un facteur de charge de plus de 30 % en 1997 et un taux de disponibilité qui a atteint 95 % en 1996.
Réacteur modéré au graphiteLe réacteur modéré au graphite ou Graphite-moderated reactor est un réacteur nucléaire qui utilise le graphite comme modérateur, et habituellement de l'uranium naturel (non enrichi) comme combustible. Le premier réacteur nucléaire, la Chicago Pile-1, utilisait le graphite comme modérateur. Deux réacteurs modérés au graphite ont provoqué des catastrophes nucléaires : l'incendie de Windscale en 1957 en Angleterre et la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986 en RSS d'Ukraine, URSS (actuelle Ukraine).
Even and odd atomic nucleiIn nuclear physics, properties of a nucleus depend on evenness or oddness of its atomic number (proton number) Z, neutron number N and, consequently, of their sum, the mass number A. Most importantly, oddness of both Z and N tends to lower the nuclear binding energy, making odd nuclei generally less stable. This effect is not only experimentally observed, but is included in the semi-empirical mass formula and explained by some other nuclear models, such as the nuclear shell model.
Nombre de neutronsvignette|isotope, poids atomique, nombre de masse, protons, neutrons, carbone 14, éléments Le nombre de neutrons (N) est le terme employé en chimie et en physique pour représenter le nombre de neutrons du noyau d'un atome. Il est égal à la différence entre le nombre de masse A et le numéro atomique Z. N = A - Z À la différence du nombre de masse et du numéro atomique, il n'accompagne généralement pas le symbole chimique. Comme le nombre de masse, il détermine chez un élément chimique l'existence d'isotopes.
RubbiatronUn Rubbiatron est un type de réacteur nucléaire sous-critique dans lequel l'énergie cinétique de particules chargées est utilisée pour entretenir la réaction. Celle-ci produit suffisamment d'énergie pour approvisionner un accélérateur de particules avec une plus-value énergétique. Le concept du Rubbiatron est attribué à Carlo Rubbia, physicien nucléaire, prix Nobel de physique et ancien directeur du CERN. Sa proposition de 1993 repose sur un synchrotron qui accélérerait des protons entre 800 MeV et 1 GeV, et une cible de thorium refroidie au plomb.