Éthique animaleL' est la branche de l'éthique qui étudie la responsabilité morale de l'espèce humaine à l’égard des autres animaux. Cette discipline se penche sur les jugements moraux qui peuvent être portés sur le traitement actuel des animaux et pose les questions de nos devoirs envers eux ainsi que de leurs éventuels droits.
Douleur chez les animauxLa douleur chez les animaux désigne la capacité des êtres vivants non humains à ressentir des états négatifs sur le plan sensoriel et émotionnel. Chez les humains, la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à des dommages réels ou potentiels. Le fait que d'autres animaux que l'homme ressentent aussi la douleur a longtemps été un sujet de controverses. La souffrance étant un processus subjectif, la question de la mesure objective n’est pas résolue.
Pain in invertebratesPain in invertebrates is a contentious issue. Although there are numerous definitions of pain, almost all involve two key components. First, nociception is required. This is the ability to detect noxious stimuli which evokes a reflex response that moves the entire animal, or the affected part of its body, away from the source of the stimulus. The concept of nociception does not necessarily imply any adverse, subjective feeling; it is a reflex action. The second component is the experience of "pain" itself, or suffering—i.
Eradication of sufferingThe eradication or abolition of suffering is the concept of using biotechnology to create a permanent absence of involuntary pain and suffering in all sentient beings. The discovery of modern anesthesia in the 19th century was an early breakthrough in the elimination of pain during surgery, but acceptance was not universal. Some medical practitioners at the time believed that anesthesia was an artificial and harmful intervention in the body's natural response to injury.
Éthique centrée sur la souffranceL'éthique centrée sur la souffrance est l'ensemble des positions éthiques qui donnent une priorité à la réduction de la souffrance, de préférence à la promotion du plaisir, du bonheur ou d'autres choses humainement enviables. Les éthiques ainsi centrées varient selon la place qu'elles donnent aux souffrances considérées comme évitables et leur réduction plus ou moins exclusive.
SouffranceLa souffrance, ou la douleur au sens large, est une expérience de désagrément et d'aversion liée à un dommage ou à une menace de dommage chez l'individu. La souffrance est l'élément fondamental qui constitue la valence négative des phénomènes affectifs. La souffrance peut être physique ou mentale, selon qu'elle se rattache principalement à un processus somatique ou psychique dans un organisme. La douleur (comme sensation), la nausée, la détresse respiratoire, et la démangeaison sont des exemples de souffrance physique.
Droits des animauxLes droits des animaux désignent les idées philosophiques et politiques qui soutiennent que les animaux non humains ont des droits moraux et qu'ils devraient être des sujets de droit dans les systèmes juridiques, où jusqu'à présent seuls les humains ou des entités de regroupement (personnes physiques et morales) sont généralement des sujets. Les droits des animaux sont fondés sur l'idée que les besoins et intérêts des espèces animales non humaines — se nourrir, se déplacer, se reproduire et éviter la souffrance, par exemple — sont suffisamment complexes et liés à un développement cognitif leur permettant d'avoir des droits moraux et légaux.
Éthique de l'environnementL’éthique de l'environnement ou éthique environnementale (anglais : environmental ethics) est une branche de la philosophie de l'environnement, principalement formalisée dans le monde anglo-américain et australien au . Elle se veut une nouvelle éthique relative à la protection de l'environnement. Elle concerne directement, ou indirectement, les rapports entre idéologies, cultures et actions humaines (individuelles et collectives) avec l'environnement et les êtres naturels.
AnthropocentrismeL’anthropocentrisme est une conception philosophique qui considère l’humain comme l'entité centrale la plus significative de l'Univers et qui appréhende la réalité à travers la seule perspective humaine. Aristote fut le premier à en développer la théorie en même temps que celle du géocentrisme, conception scientifique qui, elle, a prévalu jusqu'au et selon laquelle la Terre était le centre de l'univers.
Mouvement des droits des animauxLe mouvement des droits des animaux, parfois appelé mouvement de libération des animaux, ou de défense des animaux, est un mouvement social qui cherche à mettre fin à la distinction morale et juridique rigide établie entre les animaux humains et non humains, à mettre fin au statut des animaux en tant que propriété et à leur utilisation dans les industries de la recherche, de l'alimentation, de l'habillement et du divertissement.