PostnationalismeLe postnationalisme ou non-nationalisme est le processus ou la tendance selon laquelle les États-nations et des identités nationales perdent de leur importance par rapport à des entités supranationales et mondiales. Bien que « postnationalisme » ne soit pas strictement antonyme de « nationalisme », les deux termes et leurs hypothèses sous-jacentes sont souvent vus comme antithétiques. Selon la conception classique établie par Ernest Gellner, le principe nationaliste . Soit, une nation pour un État, un État pour une nation.
TransnationalismeLe transnationalisme est un phénomène social, vieux de , développé à partir de l'interconnexion accrue entre les gens et l'importance économique et sociale de recul des frontières entre les États-nations. Le terme a été popularisé au début du par l'écrivain Randolph Bourne pour décrire « une nouvelle façon de penser au sujet des relations entre les cultures ». Toutefois, le terme lui-même a été inventé par un de ses collègues à l'université. Le transnationalisme ne permet l'élargissement du cadre d'étude de l'action collective qu'à partir des travaux de Joseph S.
Global justiceGlobal justice is an issue in political philosophy arising from the concern about unfairness. It is sometimes understood as a form of internationalism. Norwegian philosopher Henrik Syse claims that global ethics and international justice in the western tradition form part of the tradition of natural law: the topic has been organised and taught within Western culture since Latin times of Middle Stoa and Cicero, and the early Christian philosophers Ambrose and Augustine.
Citoyenneté mondialeLa citoyenneté mondiale est une citoyenneté non reconnue officiellement que s'attribuent les citoyens du monde, personnes qui estiment que les habitants de la Terre forment un peuple commun avec des droits et devoirs communs, en dehors des clivages nationaux, et qui placent l'intérêt de cet ensemble humain au-dessus d'intérêts locaux ou nationaux. Le concept général de citoyen du monde trouve son origine dans le stoïcisme, dont les philosophes sont les premiers à s'identifier comme citoyens du monde.
Mouvement antimondialisationthumb|Protestation antimondialiste contre le du G8 à Heiligendamm, 2007.|alt= Le mouvement antimondialisation désigne le mouvement social qui se montre critique face à la mondialisation économique. Le mouvement peut aussi se référer aux mouvements altermondialistes où à d'autres mouvement s'opposant à la mondialisation néolibérale. Manifestations de 1999 à Seattle En 1999, lors de la réunion de l'Organisation mondiale du commerce, à Seattle, une opposition d'ampleur du mouvement antimondialisation s'est révélée, qui s'était déjà également exprimée en d'autres occasions, dont notablement à Vancouver, lors du Sommet de l'APEC, en 1997.
Democratic globalizationDemocratic globalization is a social movement towards an institutional system of global democracy. One of its proponents is the British political thinker David Held. In the last decade, Held published a dozen books regarding the spread of democracy from territorially defined nation states to a system of global governance that encapsulates the entire world. For some, democratic mundialisation (from the French term mondialisation) is a variant of democratic globalisation stressing the need for the direct election of world leaders and members of global institutions by citizens worldwide; for others, it is just another name for democratic globalisation.
Gouvernement mondialUn gouvernement mondial désigne l'instauration d'un gouvernement global sur l'ensemble de la Terre. Bien qu'un tel gouvernement puisse en théorie prendre plusieurs formes (celle d'un empire par exemple), la thèse la plus fréquemment rencontrée, compte tenu de l'ampleur des ressources que nécessiterait la direction de milliards de gens par la force, est celle d'un gouvernement démocratique et fédéraliste, idée qui s'oppose à la thèse inverse, selon laquelle seule une approche totalitaire pourrait engendrer un gouvernement mondial.
Anti-impérialismevignette|Caricature de 1912 sur la doctrine Monroe et l'ingérence des États-Unis dans la politique des pays de l'Amérique du Sud L'anti-impérialisme est l’opposition à l'impérialisme, c'est-à-dire à la stratégie ou à la doctrine politique consistant pour un État ou un groupe d'États à mettre un autre État ou groupe d'États plus faible sous sa dépendance politique, économique et culturelle par la conquête militaire ou toute autre forme de coercition.
MondialismeLe terme mondialisme est un néologisme qui renvoie à une volonté supposée d'en finir avec l'État-nation comme cadre d'administration politique et de référence identitaire. Il est notamment utilisé dans certains milieux nationalistes pour décrire, en la dénonçant, la marche vers une sorte d'État mondial. Celle-ci se produirait sous le double effet de la mondialisation économique et d'un internationalisme oligarchique. D'après le politologue Jean-Yves Camus, il s'agit d'un .
Cosmopolitismevignette|Un roman qui parle de cosmopolitisme. Le cosmopolitisme est un concept créé par le philosophe cynique Diogène de Sinope, à partir des mots grecs cosmos, l'univers, et politês, citoyen. Il exprime la possibilité d'être natif d'un lieu et de toucher à l'universalité, sans renier sa particularité. Ce concept a été par la suite repris, approfondi et diffusé dans l'ensemble du monde antique par les philosophes stoïciens, c'est à travers leurs textes qu'il nous est parvenu.