Gamme musicalethumb|Gamme de do majeur |alt=Portée de musique montrant la clé de sol et la gamme de do majeur, composée des notes do ré mi fa sol la si do. En musique, une gamme (appelée aussi parfois « échelle ») est un ensemble de sons, appelés degrés, formant le cadre dans lequel se bâtit une œuvre musicale. Une échelle musicale est caractérisée par les intervalles conjoints qui la composent — c'est-à-dire, les intervalles entre degrés voisins —, et ce, indépendamment de toute idée de tonalité et de tonique.
Major scaleThe major scale (or Ionian mode) is one of the most commonly used musical scales, especially in Western music. It is one of the diatonic scales. Like many musical scales, it is made up of seven notes: the eighth duplicates the first at double its frequency so that it is called a higher octave of the same note (from Latin "octavus", the eighth). The simplest major scale to write is C major, the only major scale not requiring sharps or flats: The major scale has a central importance in Western music, particularly that of the common practice period and in popular music.
Dièsethumb|Un do dièse|alt=Portée de musique montrant une clé de sol et la note do dièse. Un dièse est graphiquement symbolisé par le signe , en musique et solfège, dans lesquels il appartient à la famille dite des altérations, où sa fonction est d'indiquer sur une partition que la hauteur naturelle de la note (de musique) associée à ce dièse doit être élevée d'un demi-ton chromatique. Il est souvent confondu avec le croisillon « # ». La note affectée d'un dièse est dite « diésée ».
Cadence harmoniqueEn musique classique, une cadence harmonique (ou simplement cadence) est une formule mélodique et harmonique qui ponctue une phrase musicale, une section ou un morceau entier. En harmonie tonale, une cadence est une progression harmonique destinée à marquer la fin d’une pièce ou, plus généralement, d’une phrase musicale, par son caractère conclusif ou suspensif : exemple d'enchaînement conclusif : accord de dominante vers un accord de tonique ; exemple d'enchaînement suspensif : accord préparatoire vers un accord de dominante.
HexachordIn music, a hexachord (also hexachordon) is a six-note series, as exhibited in a scale (hexatonic or hexad) or tone row. The term was adopted in this sense during the Middle Ages and adapted in the 20th century in Milton Babbitt's serial theory. The word is taken from the ἑξάχορδος, compounded from ἕξ (hex, six) and χορδή (chordē, string [of the lyre], whence "note"), and was also the term used in music theory up to the 18th century for the interval of a sixth ("hexachord major" being the major sixth and "hexachord minor" the minor sixth).
Notation musicaleLa notation musicale est la transcription sur un support d'une œuvre musicale afin de la conserver, de la diffuser et de l'interpréter ultérieurement. D'une manière générale, quelles que soient les époques et les civilisations, on peut définir l'écriture musicale comme étant un procédé de notation qui met en relation un système et un code. Le code d'un système musical décrit celui-ci en lui associant un certain nombre de symboles plus ou moins contraignants pouvant définir la durée, la hauteur ou les nuances d'un son.
Guido d'ArezzoGuido d'Arezzo — également appelé Gui ou Guy d'Arezzo voire Gui l'Arétin en français, Guidus Aretinus en latin ou encore Guido monaco (Guy le moine) en italien — est un moine bénédictin italien né en 992 et mort après 1033. Il est célèbre pour sa contribution à la pédagogie musicale, notamment à l'élaboration d'un système de notation musicale sur portée. On sait peu de choses sur ce moine, et même le lieu de sa naissance et celui de sa formation sont l’objet de controverses.
Neumevignette|Neumes originaux. thumb|Notation neumatique carrée. On appelle neumes (du grec ancien / neûma « inclinaison », sans lien étymologique avec / pneûma « esprit », malgré l’étymologie médiévale) des signes de notation musicale décrivant de petites formules mélodiques appliquées à une syllabe. À l’origine, ils indiquaient d’une manière peu précise les « inclinaisons », c’est-à-dire les inflexions de la mélodie, d’où leur nom. Ils furent en usage à partir du et durant tout le Moyen Âge, jusqu'à la généralisation de la portée moderne à cinq lignes.