vignette|droite|upright=1|Edward Snowden en 2013.
Les révélations d'Edward Snowden commencent avec un important volume de documents () transmis par l'ancien agent de la CIA et consultant de la NSA Edward Snowden à deux journalistes, Glenn Greenwald et Laura Poitras, et progressivement rendus publics à partir du à travers plusieurs titres de presse. Elles concernent la surveillance d'internet, des téléphones portables et de tous les moyens de télécommunication mondiaux par la NSA.
Le , le journal britannique The Guardian commence à publier et analyser une partie des révélations. Devant le nombre colossal de données, plus de de la rédaction du Guardian travaillent à plein temps sur ce dossier.
Depuis cette date, de nombreux autres médias et en particulier, The New York Times, The Washington Post, The Intercept, Der Spiegel, El País, Le Monde, L'espresso, O Globo, South China Morning Post, ProPublica, Australian Broadcasting Corporation, Canadian Broadcasting Corporation, NRC Handelsblad, Sveriges Television, Wired, New Zealand Herald et ont révélé successivement les détails opérationnels de la surveillance réalisée par la NSA et ses partenaires internationaux.
Dans les mois et années qui ont suivi, les révélations contribuent à faire connaître au grand public l'ampleur des renseignements collectés par les services secrets américains et britanniques. Elles ont notamment mis en lumière les programmes PRISM et XKeyscore de collecte des informations en ligne, le programme GENIE d'espionnage d'équipements informatiques à l'étranger, l'espionnage de câbles sous-marins de télécommunications intercontinentales et d'institutions internationales comme le Conseil européen à Bruxelles ou le siège des Nations Unies, ainsi que de nombreuses pratiques en cours au sein de l'agence pour parvenir à ses fins.
Les services de renseignement ont regretté la divulgation de ces documents qui a compromis leur capacité d'espionnage.