vignette|Une autruche d'Afrique, l'un des animaux bipèdes les plus rapides.
La bipédie est un mode de par lequel un animal se meut sur ses deux membres postérieurs. Une espèce est dite bipède si la bipédie est son mode de locomotion ordinaire quand l'animal marche ou court.
Les espèces bipèdes se rencontrent essentiellement dans deux clades de tétrapodes, les théropodes (dont les seuls représentants actuels sont les oiseaux) et les hominines (dont le seul représentant actuel est l'Homme moderne). Parmi les autres groupes, la bipédie n'est qu'intermittente ou approximative.
Bipédie humaine
La bipédie exclusive est une caractéristique dHomo sapiens et d'autres Hominina fossiles, qui se traduit par de nombreuses adaptations du squelette par rapport à celui des autres primates. Plus généralement, différentes formes de bipédie, usuelle ou intermittente, caractérisent la lignée humaine depuis sa séparation de celle des chimpanzés, sans qu'on en connaisse encore aujourd'hui l'évolution précise ni avec certitude l'origine évolutive.
Les singes catarrhiniens, c'est-à-dire les singes de l'Ancien Monde, incluant entre autres les chimpanzés, les gibbons, les macaques, les babouins, adoptent occasionnellement la bipédie posturale et pour de courts déplacements.
Certaines espèces de mammifères placentaires habituellement quadrupèdes, telles que le Pangolin géant, le Suricate, certains chiens de prairie, les marmottes et les ours, peuvent adopter une station bipède, c'est-à-dire se tenir debout de manière plus ou moins prolongée.
Certains marsupiaux, tels que les kangourous et les rats-kangourous, sont parfois considérés comme bipèdes, même si ces animaux utilisent aussi leur queue comme point d'appui lorsqu'ils se tiennent érigés.
Les oiseaux, seuls représentants actuels des théropodes, sont tous bipèdes compte tenu de l'adaptation de leurs membres antérieurs en ailes : il leur est quasiment impossible de les appuyer au sol.