Chán (bouddhisme)Le chán (), parfois traduit en « méditation silencieuse », transcription en chinois classique du sanskrit dhyāna, est une forme de bouddhisme mahāyāna née en Chine à partir du , qui insiste particulièrement sur l'accession à l'expérience directe de l'Éveil par la méthode la plus efficace et la plus simple possible. Comme pour toutes les écoles bouddhistes chinoises, on peut voir dans sa pensée une influence taoïste. Sous ses multiples formes, il est devenu à partir du une des deux grandes catégories du bouddhisme chinois avec l'école de la Terre pure (jingtu).
Zenvignette|La calligraphie de l’enso (en japonais, « cercle ») symbolise, dans le bouddhisme zen, la vacuité ou la pratique et l'éveil qui sans cesse se renouvellent (dokan, « anneau de la Voie »). Ce symbole est issu du wuwei taoïste. Le zen est une branche japonaise du bouddhisme mahāyāna hérité du chan chinois. Elle met l'accent sur la méditation (dhyāna) dans la posture assise dite de zazen. Le mot « zen » est la romanisation de la prononciation japonaise du caractère chinois ; il est prononcé chán en mandarin, zeu en shanghaïen et est également appelé Son en Corée et Thiền au Vietnam.
Méditation bouddhiqueLa méditation bouddhique, théorisée et pratiquée dans le bouddhisme, diffère de la méditation dans son acception occidentale. Son but est l'atteinte du nirvāṇa. Il existe deux mots correspondant à « méditation » dans les langues classiques du bouddhisme : le mot sanskrit bhāvanā, qui signifie « cultiver, développer » et le mot tibétain gom, « se familiariser avec des qualités ». La méditation bouddhique correspond toujours à une pratique posturale, mentale, relaxante et rigoureuse.
Rinzaivignette|Le maître zen Myōan Eisai. thumb|Le « jardin sec » du temple Ryōan-ji de l'école Rinzai à Kyoto. L' est l'une des trois écoles du bouddhisme zen japonais avec Sōtō et Ōbaku. Rinzai est la branche japonaise de l'école chinoise Linji, fondée par sous la dynastie Tang, elle-même venant de l'école chan. Elle comporte actuellement quinze branches dont chacune est dirigée par un monastère ou un temple principal.
Bouddhisme en Chinevignette| Temple du Cheval blanc de Luoyang, site du premier temple bouddhiste en Chine. vignette|Fresque du temple Shaolin. Introduit en Chine au milieu du , le bouddhisme y est devenu à partir de la fin du l’un des trois principaux courants idéologiques et spirituels (les « Trois écoles », ) avec le confucianisme et le taoïsme, tout en y poursuivant son évolution. À l'exception de certaines influences vajrayana (bouddhisme tibétain) ou hinayana, les principaux courants actuels des bouddhismes japonais, coréen et vietnamien proviennent d'écoles mahayana qui sont nées ou ont pris leur essor en Chine.
Bouddhisme au Japonvignette|240px|Le Kinkaku-ji à Kyoto. Le a été importé de Chine et de Corée à partir des et s ; il est donc fortement influencé par les bouddhismes chinois et coréen, mais aussi par le shintoïsme, principale religion du Japon née plusieurs siècles auparavant. On peut diviser son histoire en trois grands moments: l’époque de Nara (jusqu'en 784), l’époque de Heian (794-1185) et la période post-Heian (à partir de 1185, début de l’époque de Kamakura).
Enlightenment in BuddhismThe English term enlightenment is the Western translation of various Buddhist terms, most notably bodhi and vimutti. The abstract noun bodhi (ˈboʊdi; Sanskrit: बोधि; Pali: bodhi), means the knowledge or wisdom, or awakened intellect, of a Buddha. The verbal root budh- means "to awaken," and its literal meaning is closer to awakening. Although the term buddhi is also used in other Indian philosophies and traditions, its most common usage is in the context of Buddhism. Vimukti is the freedom from or release of the fetters and hindrances.
Buddhism in Central AsiaBuddhism in Central Asia refers to the forms of Buddhism (mainly Mahayana) that existed in Central Asia, which were historically especially prevalent along the Silk Road. The history of Buddhism in Central Asia is closely related to the Silk Road transmission of Buddhism during the first millennium of the common era. A number of Early Buddhist schools were historically prevalent throughout Central Asia.
Tendai300px|vignette|L'Enryaku-ji, monastère de l'école Tendai, situé sur le Mont Hiei : Yokokawa-chudo. Tendai (天台宗, tendai-shū) est le nom d'une école du bouddhisme japonais fondée en 805 par le moine Saichō (767-822). Il s'agit d'une implantation au Japon de l'école chinoise Tiantai du bouddhisme mahayana, fondée par le religieux Zhiyi (538-597). Elle constitue depuis son apparition une composante importante et influente du bouddhisme japonais.
Dōgen, ou ( - ) est le fondateur de l'école Sōtō du bouddhisme zen au Japon. Il l'introduisit sur l'île après un voyage en Chine. Le Japon de l'époque qui voit naître Dôgen traverse une période de troubles. Le pays est soumis depuis peu à un double pouvoir : celui de l'empereur et de sa cour installée à Kyōto, capitale traditionnelle, et celui du shogun, sorte de général suprême qui détient le pouvoir militaire, établi, lui, à Kamakura. Dans cette société féodale, les grandes familles se disputent le pouvoir.