La verrerie de laboratoire désigne divers récipients, instruments et équipements en verre (verrerie) utilisés en laboratoire par les chimistes et les biologistes pour des expériences scientifiques ou des procédures à petite échelle. Par extension elle peut également désigner ces mêmes éléments lorsqu'ils sont fabriqués en matières plastiques.
En fonction de l'usage qui en est fait, la verrerie de laboratoire est fabriquée dans différents types de verres ou de matières plastiques. De nombreux facteurs sont susceptibles d'intervenir dans le choix des matériaux : les conditions expérimentales (nature et concentration des produits, durée d'exposition, contraintes thermiques et mécaniques, rayonnement ultraviolet), les manipulations annexes (nettoyage avec des produits détergents, frottements, stérilisation vapeur), la sécurité (bris de verre, inflammabilité, poids des éléments pour des montages complexes), le prix
Traditionnellement c'est le verre qui est utilisé, il convient à la plupart des situations. Transparent, non déformable et résistant à des températures élevées, il s'use peu et supporte la stérilisation en autoclave et le nettoyage en autolaveur. Il est chimiquement très résistant à l'eau, aux halogènes, aux solvants et composés organiques et aux acides. À température ambiante, il résiste également aux solutions alcalines faiblement concentrées. Le verre ne peut cependant pas répondre à toutes les exigences d'un laboratoire. Il est sensible aux chocs thermiques ainsi qu'aux chocs et contraintes mécaniques. S'il se brise, les éclats sont dangereux. Il est attaqué par l'acide fluorhydrique et certaines solutions fluorurées (Fluorure d'ammonium). À haute température et forte concentration, il est également dégradé par l'acide phosphorique et les bases.
Le verre standard de chimie est un verre blanc ordinaire (verre sodocalcique). Il a une faible résistance aux chocs thermiques et peut être attaqué par des agents alcalins, même à faible concentration, en cas d'exposition prolongée.