Résumé
Jeremy Bentham, né le à Londres où il est mort le , est un philosophe, jurisconsulte et réformateur anglais. Théoricien majeur de la philosophie du droit, radicaliste dont les idées ont grandement influencé le développement du conséquentialisme, il est surtout reconnu comme étant le père de l'utilitarisme avec John Stuart Mill. Précurseur du social-libéralisme, il s'exprime en faveur de la liberté individuelle, de la liberté d'expression, de la liberté économique, de l'abolition de l'usure, de la séparation de l’Église et de l'État, du droit des animaux, de l'égalité des sexes, du droit au divorce, de la décriminalisation des rapports homosexuels, de l'abolition de l'esclavage, de l'abolition de la peine de mort, et de l'abolition des peines physiques, y compris celles des enfants. Bien que très clairement favorable à l'extension des droits individuels, il s'oppose à l’idée de lois ou de droits naturels, des « non-sens sur des échasses », et à l’idée de contrat social. Il est un des théoriciens les plus influents par son œuvre et sa pensée novatrice, mais aussi par celle de ses disciples, dont son secrétaire et collaborateur James Mill, père de John Stuart Mill, le jurisconsulte John Austin, et Robert Owen, père du socialisme utopique. Jeremy Bentham naît à Londres d’un père avocat réputé. Jeune, il montre rapidement des aptitudes importantes pour les études : il étudie le latin à trois ans et maîtrise le français à sept ans. Il mène ses études au "Westminster College" puis, à partir de 1760, au "Queen’s College" d’Oxford où il obtient un "Bachelor" (1763) puis un "Master of Arts" (1766) à respectivement quinze et dix-huit ans. Bentham y suit les cours du célèbre professeur de droit naturel de l’époque, le jurisconsulte William Blackstone. gauche|vignette|Jeremy Bentham, médaillon par David d'Angers Sa vie active débute en 1769 ; il devient avocat. Cependant, Bentham se détourne rapidement du droit, reposant par trop, selon lui, sur les failles de la législation, les lourdeurs de la procédure et la mauvaise foi des avocats (le « Démon de la Chicane »).
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