Concept

Ruban perforé

Résumé
Le ruban perforé et la carte perforée ont été les premiers supports d'entrée-sortie et les premières mémoires de masse utilisés dans les débuts de l'informatique. thumb|250px|Ruban perforé de l'Altair BASIC de Microsoft pour l'ordinateur Altair 8800 de MITS développé par Bill Gates et Paul Allen en 1975. Le ruban perforé est un long ruban de papier souple et solide, percé de trous circulaires disposés dans le sens de la largeur. Ces trous, disposés de façon normalisée, permettent d'encoder des valeurs sur un octet, soit sur 8 bits. Il existe également des bandes perforées à 5 trous destinées aux Télex. Un trou supplémentaire, de plus petite taille et situé vers le milieu de la bande, servait à l'entraînement par le lecteur-perforateur. Le ruban perforé présentait deux avantages sur la carte perforée : il était beaucoup moins volumineux, et ne risquait pas d'être mis en désordre. Par contre, il avait un inconvénient majeur : la modification d'une valeur sur la bande impliquait un couper coller (littéralement), fragilisant le ruban. Par exemple, pour modifier quelques octets, il fallait perforer les nouveaux octets sur un bout de ruban neuf, couper la partie que l'on désirait supprimer du ruban original, et insérer, par collage, le nouveau bout de ruban. Cette technique est la même que celle du montage cinématographique. Lorsque la modification désirée était mineure, on pouvait parfois s'en tirer en perforant (à la main) un trou supplémentaire (transformant un 0 en 1), ou en bouchant un trou avec un autocollant. C'est l'origine du terme patch utilisé aussi maintenant pour le logiciel. Comme les caractères n'étaient pas imprimés en clair, la connaissance de la codification des caractères était nécessaire pour la modification du ruban. Ces contraintes le réservaient à de petites applications. Le tout premier ruban perforé a été utilisé par l'inventeur français Basile Bouchon en 1725 pour un métier à tisser. Le ruban perforé fut utilisé à la fin des années 1880 avec l'invention de la Monotype et la machine mécanographique d’Herman Hollerith.
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