Résumé
vignette|La luxure représentée par Pieter Bruegel. vignette|droite|Sur cette fresque de 1727 de David Selinitsiotis, des démons cautérisent le sexe d'une prostituée (I porni, en graphie grecque) qui a vécu dans la luxure, tandis que l'avare (O philargyros) est étouffé par un serpent (église Saint-Jean Baptiste de Kastoria, Grèce). vignette|La Luxure sur un chapiteau roman est représentée par la femme aux seins mordus par des serpents. La luxure (du mot latin luxuria, « exubérance, excès », lui-même dérivé de luxus « excès, débauche » ou « ce qui rompt la mesure » (aussi au sens moral ) est un terme qui désigne un penchant considéré comme immodéré pour la pratique des plaisirs sexuels ou pour une sexualité incontrôlée et sans vocation procréative. Le mot apparaît au sur le Bestiaire, de Philippe de Thaon, œuvre anglo-normande rédigée entre 1121 et 1134 . Dans le judaïsme, la notion de luxure, qui se rapprocherait des notions talmudiques de « Taavat Hamin » (littéralement : « désir de l'espèce ») ou encore du « Znout » : « la débauche » dans sa forme générique, se rattache aux relations sexuelles prohibées par la Bible (principalement: les relations incestueuses, adultérines, homosexuelles et zoophiles, une entorse faite à la niddah), mais également à des comportements sexuels jugés immoraux, tels que l'onanisme ou les pensées lascives. De là, cette notion est passée, en évoluant, dans les civilisations judéo-chrétienne et islamique. Pour les chrétiens, c'est l'un des sept péchés capitaux. La théologie matrimoniale de saint Paul expose que l’idéal sexuel de la chrétienté demeure la continence. Le premier exposé systématique du péché originel est proposé au par Saint Augustin, ce caractère fondamentalement pécheur étant transmis à travers l'acte sexuel, même lors du mariage. Pour Jean Cassien, l'un des pères du monachisme (), la luxure est à la racine des autres péchés capitaux, « en tête de l'enchaînement causal » qui les relie les uns aux autres, pour reprendre l'expression de Michel Foucault, (tandis que pour Grégoire le Grand, pape de 590 à 604 et Père de l'Église, c'est l'orgueil qui entraîne tous les autres péchés).
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