TechouvaLa techouva (hébreu תשובה, « retour » ou « réponse ») est le processus de repentance dans le judaïsme, tant dans la Bible hébraïque que dans la littérature rabbinique. Conformément à la pratique juive, une faute, une erreur, un acte interdit, peuvent être pardonnés sous réserve d'engager une démarche de techouva. Puisqu'aucun homme n’est parfait selon la Torah, chacun se doit de porter en continu un regard critique sur son propre comportement afin de s’inscrire dans un processus de techouva.
KorbanUn korban (hébreu קרבן, au pluriel קרבנות – korbanot –, de la racine קרב – qrv –, signifiant « approcher, apporter ») est une offrande rituelle décrite et prescrite dans la Torah centrale pour le culte du sanctuaire. Elles étaient « apportées » par les Israélites au cohen, le « prêtre » lévite. Bien qu'on rende généralement le terme par « sacrifice », il recouvre en fait une notion toute différente. Il existait divers types de korbanot, de différentes natures et de différentes fonctions.
MoussafMoussaf (hébreu מוסף, rajout) est une prière juive récitée aux jours de joie fixés par la Torah tels que Pessa'h, Shavouot, Souccot ou Rosh HaChanna. Elle fut instaurée à l'instar du sacrifice en plus du sacrifice journalier que l'on sacrifiait au Temple à Jérusalem en ces jours. Cette prière peut être récitée à n'importe quel moment du jour (faire la différence entre jour et journée), bien que les juifs aient l'habitude de la réciter tout de suite après Sha'harit.
Yom KippourYom Kippour (en hébreu : he Yom Hakippourim, « le jour des propitiations »), également appelé le Jour du Grand Pardon, est un jour saint du judaïsme. Fixé au dixième jour du premier mois de l’année juive civile, il est observé au temps des temples de Jérusalem par un chômage complet, un jeûne et un rituel élaboré au cours duquel un bouc chargé des fautes d’Israël est envoyé dans le désert tandis que le grand-prêtre d’Israël pénètre pour la seule fois de l’année dans le saint des saints afin d’y rencontrer Dieu.
Cohen (judaïsme)Un cohen (כהן litt. « dédié, dévoué », plur. cohanim) est un prêtre du dieu d'Israël. Bien que la Bible ambitionne de faire des Israélites un (Exode 19:6), elle est, au sens propre du terme, conférée aux seuls descendants mâles d’Aaron, le frère de Moïse de la tribu de Lévi. Le cohen des ères biblique et antique a pour tâche d'assurer le culte du Temple et l'offrande des sacrifices, la bénédiction du peuple d'Israël, l'évaluation des marques soupçonnées de conférer l'impureté, et l'application de la loi divine.
Temple de Jérusalemvignette|Maquette, selon la description de Flavius Josèphe du Second Temple de Jérusalem. Cette maquette était exposée à l'origine à l'hôtel Holyland, depuis 2006 au Musée d’Israël à Jérusalem. Le temple de Jérusalem (en hébreu בית המקדש Beit ha-Mikdash « maison de Sainteté ») désigne différents édifices religieux construits sur le mont du Temple dans la vieille ville de Jérusalem. Dans l'Antiquité, les édifices successifs ont servi de lieu de culte pour les israélites puis pour les juifs.
Second Temple de JérusalemLe Second Temple de Jérusalem est celui qui fut reconstruit sur les fondations du Premier Temple, connu sous le nom de Temple de Salomon, qui avait été détruit et pillé lors du siège de Jérusalem en 587 av. J.-C. La construction du Second Temple commence après la captivité des Judéens à Babylone, durant l'époque perse sous le gouverneur Zorobabel. Zorobabel a commencé la construction du temple de Jérusalem en -536. Le temple de Zorobabel a été terminé en -417 sous Darius II.
Célébrations dans le judaïsmeLes célébrations et commémorations juives (hébreu : חגי ישראל ומועדיו ’haggei Israël oumoadav, « les fêtes d’Israël et ses temps fixés ») occupent environ 150 jours dans l’année juive. Tandis que les haggim (hébreu : חגים « fêtes », « festivals » ou « pèlerinages ») désignent principalement, dans la Torah, les trois temps de pèlerinage au sanctuaire, les moadim (hébreu : מועדים « temps fixés ») sont, de manière plus générale, les temps fixés à n’importe quelle époque par une autorité temporelle ou spirituelle pour observer divers rites et coutumes de fête, de joie ou de jeûne.