Réalisme offensifLe réalisme offensif est une théorie des relations internationales, dérivée du réalisme. Il reprend le postulat des États comme acteurs rationnels et protagonistes principaux des affaires mondiales. Selon ce courant de pensée, la condition d'anarchie internationale sur la scène mondiale incite toujours les États à l'expansion. Cela signifie que l'accent est mis sur le potentiel conflictuel du système international. Une politique expansionniste sera poursuivie si elle rapporte plus qu'elle ne coûte.
Dilemme de sécuritéLe concept de dilemme de sécurité est un concept utilisé en théorie des relations internationales. Un État accroit sa puissance militaire pour garantir sa sécurité, ce qui est perçu comme une menace par un autre État, qui va à son tour renforcer sa puissance militaire. Le niveau de conflictualité global et d'insécurité globale augmente donc, alors que chaque État renforce sa propre sécurité. Tout État qui augmente sa propre sécurité contribue dans le même temps à augmenter l'insécurité globale et donc à diminuer sa propre sécurité.
Réalisme défensifLe réalisme défensif est une théorie des relations internationales, dérivée du réalisme et du néoréalisme. Cette théorie trouve son fondement dans l'ouvrage de Kenneth Waltz intitulé Theory of International Politics, paru en 1979, où l'auteur affirme que la structure anarchique du système international encourage les États à maintenir des politiques modérées et réservées pour atteindre la sécurité nationale. En revanche, le réalisme offensif suppose que les États cherchent à maximiser leur pouvoir et leur influence pour atteindre la sécurité par la domination et l'hégémonie.
Réalisme classique (relations internationales)lien=//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/84/Machivelli.jpg/220px-Machivelli.jpg|vignette| Statue du philosophe florentin Machiavel, l'auteur du Prince. Il est considéré, avec Thucydide, comme l'un des fondateurs du courant réaliste en politique internationale. Il est souvent vu comme le père de la philosophie politique et des sciences politiques modernes. Le réalisme classique est une théorie des relations internationales issue de l'école de pensée réaliste.
Constructivisme (relations internationales)Le Constructivisme en relations internationales vient de l'adaptation par des auteurs comme Alexander Wendt, Nicholas Onuf, Peter J. Katzenstein, Michael Barnett, Kathryn Sikkink, John Ruggie et Martha Finnemore, du constructivisme social, une école née en sociologie dans les années 1960, au champ des relations internationales dont il est devenu la troisième école de pensée en importance. Trois éléments font du constructivisme une théorie à part entière des théories des relations internationales.
Théorie de la paix démocratiquevignette|Charles de Gaulle et Konrad Adenauer, symbole de la réconciliation franco-allemande à la suite de la Seconde Guerre mondiale. La théorie de la paix démocratique repose sur l'affirmation selon laquelle les démocraties ne se font pas la guerre entre elles. La proposition selon laquelle les démocraties ne se font pas la guerre entre elles est, selon certains penseurs libéraux, ce qui ressemble le plus à une loi (au sens des sciences naturelles) dans le domaine des relations internationales.
Théorie de la stabilité hégémoniqueLa stabilité hégémonique (hegemonic stability theory) formule un certain nombre de règles concernant le maintien d'un système politique et économique mondial. Si Charles Kindleberger est considéré comme l'un des premiers à l'avoir formulée, elle a été en partie reprise par le professeur de relations internationales Stephen Krasner et par Robert Keohane. Charles Kindleberger est généralement reconnu comme le précurseur de la théorie exposée pour la première fois dans son livre La Grande Crise mondiale 1929-1939.
École anglaiseL'École anglaise (en anglais : English school), également présentée comme réalisme libéral ou institutionnalisme britannique, est un courant de pensée en relations internationales. Elle est représentée par des auteurs comme Martin Wight, Hedley Bull, David Mitrany ou encore John Burton. Elle envisage les relations internationales comme un faisceau complexe de relations entre les États, qui forme une « société internationale » (et pas seulement un « système inter-étatique »).
Complex interdependenceInstitutional liberalismNeoliberalism (international relations) and Liberalism (international relations)Complex interdependence in international relations and international political economy is a concept put forth by Robert Keohane and Joseph Nye in the 1970s to describe the emerging nature of the global political economy. The concept entails that relations between states are becoming increasingly deep and complex. These increasingly complex webs of economic interdependence undermine state power and elevate the influence of transnational non-state actors.