vignette|Illustration de la diagonale de Cantor
En mathématiques, l'argument de la diagonale, ou argument diagonal, fut inventé par le mathématicien allemand Georg Cantor et publié en 1891. Il permit à ce dernier de donner une deuxième démonstration de la non-dénombrabilité de l'ensemble des nombres réels, beaucoup plus simple, selon Cantor lui-même, que la première qu'il avait publiée en 1874, et qui utilisait des arguments d'analyse, en particulier le théorème des segments emboîtés. L'argument diagonal fut exploité dans un cadre plus général par Cantor dans le même article pour son théorème sur la cardinalité de l'ensemble des parties d'un ensemble.
L'argument diagonal s'applique à une relation ou une fonction (éventuellement partielle) à deux arguments sur un même domaine E, ou, ce qui revient au même, à une fonction qui à chaque élément de E associe une fonction définie sur E. Il utilise de façon essentielle la diagonale de E × E : l'ensemble des couples (x, x) pour x dans E, d'où l'appellation.
Il a été adapté pour de nombreuses démonstrations. Des paradoxes qui ont joué un rôle dans la fondation de la théorie des ensembles comme le paradoxe de Russell (inspiré du théorème de Cantor) mais aussi le paradoxe de Richard s'appuient sur le raisonnement diagonal. Le théorème d'incomplétude de Gödel l'utilise pour un lemme essentiel. La théorie de la calculabilité en fait grand usage, à commencer par la démonstration de l'indécidabilité du problème de l'arrêt. L'argument diagonal est ainsi devenu un classique de la démonstration en mathématiques.
On peut s'appuyer sur le développement décimal des réels. À partir d'une énumération des réels (ce qui revient à les numéroter), on construit un nouveau réel dont la n-ième décimale est différente de la n-ième décimale du n-ième réel de l'énumération. Ce nouveau réel ne peut donc préexister dans cette énumération. Les décimales peuvent être présentées sous forme d'un tableau semi-infini à deux entrées dont la n-ième ligne comprend la liste des décimales du n-ième réel.
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Discrete mathematics is a discipline with applications to almost all areas of study. It provides a set of indispensable tools to computer science in particular. This course reviews (familiar) topics a
Set Theory as a foundational system for mathematics. ZF, ZFC and ZF with atoms. Relative consistency of the Axiom of Choice, the Continuum Hypothesis, the reals as a countable union of countable sets,
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En mathématiques, un nombre réel est un nombre qui peut être représenté par une partie entière et une liste finie ou infinie de décimales. Cette définition s'applique donc aux nombres rationnels, dont les décimales se répètent de façon périodique à partir d'un certain rang, mais aussi à d'autres nombres dits irrationnels, tels que la racine carrée de 2, π et e.
En informatique théorique, plus précisément en théorie de la calculabilité, le théorème de Rice énonce que toute propriété sémantique non triviale d'un programme est indécidable. Le théorème de Rice généralise l'indécidabilité du problème de l'arrêt. Le théorème est classique et fait l'objet d'exercices dans certains ouvrages de théorie de la calculabilité. Il a une certaine portée philosophique vis-à-vis de la calculabilité et est dû au logicien Henry Gordon Rice.
Informally, a definable real number is a real number that can be uniquely specified by its description. The description may be expressed as a construction or as a formula of a formal language. For example, the positive square root of 2, , can be defined as the unique positive solution to the equation , and it can be constructed with a compass and straightedge. Different choices of a formal language or its interpretation give rise to different notions of definability.
Couvre les progressions arithmétiques, les treillis, la vérification formelle, les chaînes, les formules explicites, les relations de récurrence, les formules fermées et l'argument Diagonal de Cantor.
Approximate message passing (AMP) algorithms have become an important element of high-dimensional statistical inference, mostly due to their adaptability and concentration properties, the state evolution (SE) equations. This is demonstrated by the growing ...
OXFORD UNIV PRESS2023
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Formally verifying the correctness of software network functions (NFs) is necessary for network reliability, yet existing techniques require full source code and mandate the use of specific data structures. We describe an automated technique to verify NF b ...
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How can we discern whether the covariance operator of a stochastic pro-cess is of reduced rank, and if so, what its precise rank is? And how can we do so at a given level of confidence? This question is central to a great deal of methods for functional dat ...