Julius Plücker ( ou à Elberfeld, Duché de Berg - à Bonn, Royaume de Prusse) est un mathématicien et un physicien prussien. Il a obtenu des résultats fondamentaux en géométrie analytique et fut un pionnier dans les recherches sur les rayons cathodiques qui aboutirent à la découverte de l'électron. Il a aussi beaucoup travaillé sur les courbes de Lamé.
Plücker est né à Elberfeld (aujourd'hui incorporé à Wuppertal). Après des études à Düsseldorf et dans les universités de Bonn, de Heidelberg et de Berlin, il se rend à Paris en 1823, où est il est influencé par la géométrie projective des savants français, dont le fondateur Gaspard Monge venait juste de mourir. En 1825, il retourne à Bonn et en 1828 il devient professeur de mathématiques. La même année, il publie le premier tome de son Analytisch-geometrische Entwickelungen (Développements analytico-géométriques), qui introduit pour la première fois sa méthode de la notation abrégée. Fort de cette notation, il expose le paradoxe de Cramer relatif au nombre de points d'intersection de deux courbes quartiques. D'abord partisan enthousiaste de la géométrie synthétique, ses désaccords avec Poncelet le poussent vers la géométrie analytique (1828). En 1831, il publie le second volume, dans lequel il établit clairement les fondations du grand principe de dualité.
En 1847, Plücker devient professeur de physique à l’université de Bonn. En 1858, il publie la première de ses recherches classiques sur l'action des aimants sur la décharge électrique dans les gaz raréfiés. Il montre que la décharge provoque la formation d'une lueur fluorescente sur les parois de verre du tube à vide, et que l'on peut forcer la lueur à se décaler en appliquant un aimant sur le tube, créant ainsi un champ magnétique. Plus tard, on a montré que la lueur venait des rayons cathodiques.
Plücker, d'abord seul, puis en collaboration avec Johann Wilhelm Hittorf, fait de nombreuses découvertes importantes dans la spectroscopie des gaz.
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Vibrations of plucked and blown reeds of lingual organ pipes without the resonators have been investigated. Three rather surprising phenomena are observed: the frequency of the reed plucked by hand is shifted upwards for large-amplitude plucking, the blown ...
En mathématiques, la géométrie projective est le domaine de la géométrie qui modélise les notions intuitives de perspective et d'horizon. Elle étudie les propriétés inchangées des figures par projection centrale. Le mathématicien et architecte Girard Desargues fonde la géométrie projective dans son Brouillon project d’une Atteinte aux evenemens des rencontres du cone avec un plan publié en 1639, où il l'utilise pour une théorie unifiée des coniques.
Les coordonnées plückeriennes sont des coordonnées grassmanniennes particulières. Inventées par Julius Plücker, elles ont ensuite été généralisées entre 1832 et 1839 par Hermann Grassmann. On considère la grassmannienne formée par les sous-espaces de dimension d'un espace de dimension , c'est-à-dire la plus simple des grassmanniennes qui ne soit pas un espace projectif. Elle a été identifiée par Plücker comme l'ensemble des droites de l'espace projectif de dimension 3.
En mathématiques, les grassmanniennes sont des variétés dont les points correspondent aux sous-espaces vectoriels d'un espace vectoriel fixé. On note G(k, n) ou G(K) la grassmannienne des sous-espaces de dimension k dans un espace de dimension n sur le corps K. Ces espaces portent le nom de Hermann Grassmann qui en donna une paramétrisation et sont encore appelés grassmanniennes des « k-plans ». Pour k = 1, la grassmannienne est l'espace projectif associé à l'espace vectoriel.
Introduit le cours sur la géométrie pour les architectes, mettant l'accent sur les liens historiques entre l'architecture, la géométrie et le design contemporain.