La croisée d'ogives est un facteur déterminant de l'essor de l'architecture gothique. Développée à partir de la fin du , en Normandie, elle constitue une structure d'arcs en plein-cintre puis brisés en voussoirs de pierre se rejoignant sur une clef au centre des diagonales d'une travée carrée, barlongue ou d'un hexagone puis couvert par un remplissage de voutains légers posés sur les nervures. Cette technique permet de reporter le poids et les poussées de la voûte aux pieds des arcs sur des sommiers contrebutés par des arcs-boutants. Sa mise en œuvre limite les travaux de coffrage aux arcs mais son équilibrage est plus complexe et sa fragilité impose une couverture. Cette innovation donne la liberté d'utiliser l'espace entre les arcs pour y installer de larges baies et créer une architecture de lumière et d'élan vers le ciel.
L'architecture romane, qui précède le gothique, se caractérise par des arcs en plein cintre et des voûtes. Ces voûtes romanes sont massives et très lourdes, elles nécessitent des murs d'appui épais, le plus souvent renforcés par des contreforts accolés de place en place. Le principe de la croisée d'ogives est pourtant développé dès le milieu du par les architectes lombards mais surtout par les maîtres d'œuvre normands à l'abbaye de Lessay et à la cathédrale de Durham à la fin du . Ainsi, en Normandie, l'art roman va évoluer rapidement de par l'innovation des maçons normands et ouvrir la voie des architectures gothiques de l'Île-de-France.
L'architecture gothique amène une solution élégante aux problèmes de forces que connaît le roman. L'idée centrale de la croisée d'ogives est de faire des voûtes qui reposent non pas directement sur des murs, mais sur ces ogives croisées qui, avec les ogives elles-mêmes, convergent vers des piliers. La poussée n'est plus répartie tout au long du mur, mais concentrée sur un point au sommet du pilier. De ce fait, le mur lui-même ne sert à rien et peut être vidé (pour placer des grandes baies par exemple) et la poussée reçue au sommet des piliers peut être facilement compensée par des arcs-boutants.
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La croisée d'ogives est un facteur déterminant de l'essor de l'architecture gothique. Développée à partir de la fin du , en Normandie, elle constitue une structure d'arcs en plein-cintre puis brisés en voussoirs de pierre se rejoignant sur une clef au centre des diagonales d'une travée carrée, barlongue ou d'un hexagone puis couvert par un remplissage de voutains légers posés sur les nervures. Cette technique permet de reporter le poids et les poussées de la voûte aux pieds des arcs sur des sommiers contrebutés par des arcs-boutants.
thumb|300px|Quelques termes d'architecture. Un arc-boutant ou arcboutant est un élément d'ossature particulier à l'architecture gothique. C'est un étai formé d'un arc en maçonnerie qui contre-bute la poussée latérale des voûtes à croisée d'ogives et les achemine vers le pilier de culée ou contrefort. Ce dernier est le plus souvent couronné d'un pinacle, ce qui permet, en constituant un poids important au-dessus de l'étai, d’asseoir vers le bas la poussée transversale reçue via l'arc-boutant, tout en allégeant visuellement ce dernier.
En architecture, une claire-voie désigne différents concepts : un ouvrage composé d’éléments qui laissent passer le jour : fenêtre, balustrade, paroi ajourée, baie, arcature ; dans une église, la rangée supérieure de baies d’une nef située au-dessus du triforium et des tribunes. Dans une nef gothique, elle est également appelée « clair-étage » ; tout ouvrage de charpente, de menuiserie ou d'osier, dont les pièces laissent du jour entre elles.
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