DhammapadaLe Dhammapada (en pāli : धम्मपद (Dhammapada) ; en sanskrit : धर्मपद (Dharmapada) ; traduction française : Vers du Dharma), est l'un des textes du Tipitaka, le canon bouddhique pāli. Le Dhammapada fait partie plus précisément du Khuddaka Nikāya. Il s'agirait d'un des plus anciens textes bouddhiques qui soient conservés de nos jours. Les vers du Dhammapada sont courts et percutants, il s'agit d'un recueil populaire. Quoique la version pālie soit la plus connue, une édition en gāndhārī, écrite en caractères kharosthi, a été découverte.
Sūtra du Lotusthumb|Commentaire du Sūtra du Lotus datant de 615, copie attribuée au prince japonais Shōtoku. Le Sūtra du Lotus est l'un des plus importants sūtra dans le bouddhisme mahāyāna. Le titre complet est, en sanskrit, सद्धर्मपुण्डरीकसूत्र soit. On connaît en fait ce sûtra par sa version sanskrite ainsi que par différentes traductions en chinois. Il s'agit d'un sūtra très populaire en Chine et au Japon. Certaines de ses parties comptent peut-être parmi les plus anciens sūtra du mahāyāna.
Sūtra du DiamantLe Sūtra du diamant est l'un des sūtra les plus connus et commentés du bouddhisme mahāyāna. C’est aussi l’un des plus courts parmi les sutras Prajnaparamita. Il joue un rôle particulièrement important dans les courants méditatifs comme le chan et le zen et serait selon la tradition le sutra préféré du maître chan Huineng. C'est, selon la British Library, .
Bouddhisme au Japonvignette|240px|Le Kinkaku-ji à Kyoto. Le a été importé de Chine et de Corée à partir des et s ; il est donc fortement influencé par les bouddhismes chinois et coréen, mais aussi par le shintoïsme, principale religion du Japon née plusieurs siècles auparavant. On peut diviser son histoire en trois grands moments: l’époque de Nara (jusqu'en 784), l’époque de Heian (794-1185) et la période post-Heian (à partir de 1185, début de l’époque de Kamakura).
NikayaNikāya, (pāli et sanskrit, « division »), désigne les sections des corpus canoniques de suttas hinayana, dont le seul exemple complet de nos jours est le Sutta Pitaka du canon pali. Dans le bouddhisme chinois, on utilise souvent le terme sanskrit āgama comme synonyme de nikāya. Cependant, les agamas chinois ne reprennent pas l'entier du Sutta Pitaka. Le grand commentateur Buddhaghosa emploie les deux termes comme des synonymes. C'est aussi un terme honorifique pour désigner une secte, un ordre ou un groupe de moines.
BuddhaghosaBuddhaghosa est un moine bouddhiste, érudit, philosophe et grand commentateur de textes bouddhistes, actif au début du . Buddhaghosa signifie « la voix de Bouddha », traduit en chinois par Juéyīn 觉音. Né sans doute en Inde, il vécut longtemps au Sri Lanka, où il rédigea de nombreux commentaires palis du Tipitaka ainsi que leur synthèse, le Visuddhimagga, œuvre fondamentale pour les écoles du bouddhisme theravada. Nous n'avons que des informations limitées, et parfois contestées, sur la vie de Buddhaghosa.
Guanyin'Guanyin' ( ; 관음 (hanja : 觀音), gwan-eum ; japonais : ; vietnamien: Quan Âm ou Quán Thế Âm) est le bodhisattva associé à la compassion dans le bouddhisme d'Asie de l'Est. Le nom de Guanyin est une forme abrégée de Guanshiyin, « qui considère les sons du monde ». On parle également parfois de Guanyin Pusa (); Shō-kannon 聖観音 (ou Shō-kan'non) ou encore, au Japon, de Senjū Kannon Bosatsu. D'abord figure masculine, comme en Inde, Guanyin est devenu un personnage de sexe féminin en Chine et en Asie de l'Est, chose très rare dans le bouddhisme.
DazangjingLe Dazangjing (大藏經 ; pinyin: Dà Zàng Jīng « Grande collection de sutras »), Canon chinois ou Tripitaka chinois, est le canon bouddhiste utilisé en Chine, au Japon, en Corée et partiellement au Vietnam. Il est composé surtout de textes mahayana, mais comprend aussi des textes issus des écoles du bouddhisme ancien qui ont leur équivalent dans le canon pali, ainsi que certains textes appartenant au bouddhisme tantrique. Comme le canon originel en pali, il est divisé en « trois corbeilles » : Sutras (經 jing), Vinaya (律 lü) et Abhidharma (論 lun).
XuanzangXuanzang () (600 ou 602 – 664), moine bouddhiste chinois, est l'un des plus grands traducteurs de soutras bouddhiques de l'histoire de la Chine. Il est né à Luoyang, dans le Henan. En 629, il part en pèlerinage en Inde afin d'aller chercher des textes bouddhiques. Il est de retour en avril 645, ramenant un grand nombre de soutra sanskrit qu'il va s'atteler à traduire et qui enrichiront considérablement la littérature bouddhique disponible en Chine.
Arbre de la Bodhithumb|L'arbre Mahabodhi au temple Sri Mahabodhi à Bodh Gaya. L’arbre de la Bodhi est un arbre important dans le bouddhisme, car c'est sous cet arbre, ficus religiosa, qui se trouve à Bodhgaya que le Bouddha atteignit l'éveil (ou l'illumination), un état appelé bodhi. Cet arbre fait l'objet d'une grande vénération parmi les bouddhistes, et des foules de pèlerins viennent pour le voir et se recueillir tout au long de l'année. Le Bouddha, après avoir longtemps médité sous des jambus, aurait atteint l’illumination – ou bodhi – sous un pipal à Bodhgaya.