Résumé
Le syndrome de Stein-Leventhal, ou ou ou « OMPK », est une maladie encore mal connue touchant les ovaires et dont les effets sont nombreux. Le syndrome est caractérisé par un déséquilibre hormonal chez les femmes qui se traduit par des cycles menstruels irréguliers avec des règles peu abondantes ou absentes, une acné persistante et une pilosité importante (hirsutisme). Tous ces symptômes ne sont pas toujours présents, ce qui rend le diagnostic assez difficile. Il semble exister une relation entre l'exposition aux perturbateurs endocriniens au cours de la vie utérine et ovaires polykystiques. Il s'agit d'une maladie assez commune, qui touche 3 à 10 % des femmes, et le mécanisme est encore mal élucidé. Elle a été décrite pour la première fois en 1935 et se caractérise par un déséquilibre de la glande hypophyse et de l'axe hypophyse-hypothalamus, engendrant entre autres une anomalie de sécrétion d'une hormone hypophysaire gonadotrope, l'hormone lutéinisante (LH). La sécrétion de LH se comporte comme si elle était hyper-sensible à la stimulation par la LH-RH (Luteinizing Hormone Releasing Hormone) ou la GnRH (Gonadotrophin Releasing Hormone), hormone sécrétée par l'hypothalamus. Les signes fonctionnels comportent : une raréfaction des règles (spanioménorrhée) aboutissant à leur cessation (aménorrhée, dite alors secondaire). L'absence d'emblée des règles est possible (aménorrhée primaire). une virilisation avec hirsutisme, acné, obésité de type androïde, des troubles de la fertilité, le plus souvent d'origine ovulatoire, une résistance à l'insuline, une courbe thermique plate (cycles anovulatoires). L'examen clinique permet de retrouver de gros ovaires lisses à la palpation. Le déséquilibre hormonal induit, dans 40 % des cas, une surcharge pondérale aggravant la surabondance des règles. Malgré les problèmes méthodologiques liés à la détection du syndrome (et donc à la délimitation de la population concernée), on estime que : 60 % des femmes touchées par ce syndrome sont fertiles (avant un an), bien que le temps de fécondation soit sensiblement plus long ; 90 % des cas d'infertilité associés à ce syndrome sont accompagnés d'une surcharge pondérale ; 70 % à 95 % des cas d'infertilité qui sont liés à l'anovulation sont accompagnés de ce syndrome.
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