Résumé
L’obésité est une maladie non transmissible qui se caractérise par un excès de graisse corporelle résultant d'un apport énergétique issu de l'alimentation largement supérieur aux besoins de l'individu concerné. Elle est évaluée au moyen de l'indice de masse corporelle (IMC), à partir duquel l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a défini des seuils de surcharge pondérale, correspondant à un IMC compris entre , d'obésité, correspondant à un IMC entre , et d’obésité morbide lorsque l'IMC dépasse 40. L'obésité, en plus de son retentissement social et psychologique, est directement associée au syndrome d'apnées du sommeil, au diabète de type 2 et à diverses maladies cardiovasculaires. L'augmentation des cas d'obésité est le résultat de l'évolution des modes de vie alliant un plus grand apport énergétique du fait d'un changement des habitudes alimentaires et une forte baisse des dépenses énergétiques du fait de l'augmentation de la sédentarité (Utilisation des moyens de transport mécanisés, mécanisation du travail et forte augmentation du temps d'écran) et de la régulation thermique des bâtiments (généralisation du chauffage central et de la climatisation). Elle peut également être aggravée par des facteurs génétiques, hormonaux ainsi que par des troubles du sommeil. En 1997, l'OMS a classé l'obésité comme maladie chronique, et a défini . Sa prévention est un enjeu de santé publique majeur dans les pays développés ainsi que dans les nouveaux pays industrialisés. Cet état multifactoriel est considéré aujourd'hui par métaphore comme une pandémie, bien qu'il ne s'agisse pas d'une maladie infectieuse. vignette|Cette parodie de la Marche du Progrès rappelle qu'en 2000, l'humanité a atteint un point de repère historique. Pour la première fois dans l'évolution humaine, le nombre d'adultes en surcharge pondérale a dépassé celui des personnes dont le poids est insuffisant. Le mot « obésité » apparaît en 1550. Les formes cliniques sont nombreuses, avec des mécanismes physiopathologiques et des conséquences pathologiques différentes, il est donc plus judicieux de parler « des obésités ».
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