Concile de Rome (382)vignette|Lithographie lisboète de 1840 du pape Damase Ier. Le concile de Rome fut convoqué dans la ville éponyme par le pape Damase en 382. Trois évêques orientaux seulement y assistèrent. Les autres prenaient part à celui que l'empereur romain d'Orient avait réuni à Constantinople, la même année, pour confirmer les actes du deuxième concile œcuménique. Le concile de Rome, à la suite de Jérôme de Stridon, condamna l'apollinarisme, hétérodoxie qui niait la nature humaine du Christ et qui avait tenté de s'organiser en Église séparée.
Canon bibliqueLe canon biblique (du grec ancien κανών, kanôn signifiant « canne, roseau » et « règle ») désigne l'ensemble des textes considérés comme sacrés ayant conduit, sur plusieurs siècles, à l'établissement de la Bible par les rites juifs et les chrétiens. On distingue l'établissement ou la construction des canons de la Bible hébraïque (Tanakh), celui de la Septante et des versions en grec, celui de la Peshitta et des versions en araméen, celui du Nouveau Testament, puis les canons des Églises.
Livre de la SagesseLe Livre de la Sagesse (appelé en grec Sagesse de Salomon) est un livre qui figure dans l'Ancien Testament de l'Église catholique et de certaines Églises orthodoxes. Ce livre de rédaction grecque fait partie du canon des Écritures inspirées pour les catholiques et certains orthodoxes, mais ne figure ni dans les bibles de tradition protestante ni dans le canon des écritures hébraïques reconnues par la Bible massorétique. En revanche, il fait partie des écrits en grec de la Septante.
Prière de ManasséLa Prière de Manassé est un texte de la Bible, rattaché à l'Ancien Testament, et souvent intégré au dernier chapitre du Second livre des Chroniques (Paralipomènes), sans titre ni capitulation propre. Ce texte court (15 versets) est une prière de pénitence du roi de Juda, Manassé, captif à Babylone, qui était, selon la Bible, parmi les plus idôlatres. Cependant, après avoir été fait prisonnier par les assyriens, il pria pour son pardon et se détourna de son idolâtrie.
Livre de Tobievignette|330px|Histoire de Tobie, par le Maître du Fils prodigue (Anvers, seconde moitié du ) au musée Dobrée de Nantes. Le Livre de Tobie, parfois appelé Livre de Tobit (Tobie étant le fils de vieux Tobit et d'Anne, dans la Septante), est un livre deutérocanonique de l'Ancien Testament. Le livre relate donc l'histoire d'un jeune israélite de la tribu de Nephthali, nommé Tobie (le texte latin de la Vulgate, Tobias), presque le même nom que celui de son père, Tobit.
Livres deutérocanoniquesLes livres deutérocanoniques sont les livres de la Bible que l'Église catholique et les Églises orthodoxes incluent dans l'Ancien Testament et qui ne font pas partie de la Bible hébraïque. On décrit les livres de la Bible hébraïque comme protocanoniques, c'est-à-dire du premier canon, alors que les livres deutérocanoniques sont, selon l'Église catholique et les Églises orthodoxes, du second canon, d'après la langue grecque deuteros « secondaire ». Le protestantisme et le judaïsme ne voient pas ces livres comme inspirés et les considèrent donc comme apocryphes.
Livre de BaruchLe Livre de Baruch est le nom d'un livre deutérocanonique ou apocryphe de la Bible, attribué à Baruch ben Neria. Bien qu'absent de la Bible hébraïque, on le retrouve en grec dans la Septante et dans la version de Théodotion, ainsi que dans la Vulgate latine. Il est alors placé parmi d'autres livres prophétiques, avec Isaïe, Jérémie, Daniel, Ézéchiel, le livre des Lamentations et les douze Petits prophètes. Les spécialistes suggèrent qu'il fut écrit peu de temps après la période des Maccabées.
Livre de Judithvignette|Judith.Huile sur toile d'August Riedel, Munich, Neue Pinakothek, 1840. Le Livre de Judith est un livre deutérocanonique de la Bible. Il relate comment la belle et jeune veuve Judith (יְהוּדִית ; Yehudit ; « Louée » ou « Juive », en grec : Ιουδίθ) écarte la menace d’une invasion babylonienne en décapitant le général ennemi Holopherne, et restaure du même coup la foi du peuple juif en la puissance salvatrice de son Dieu.
Apocryphe (littérature et art)NOTOC vignette|Lettre apocryphe de Mohammed II au Pape (tiré de Notes et extraits pour servir à l'histoire des croisades au ) Une œuvre est qualifiée d’apocryphe (du grec / apókryphos, « caché ») lorsque son « authenticité n'est pas établie ». Toutes les littératures connaissent des apocryphes, certaines se sont même fait une spécialité d'autobiographies apocryphes. On parle de pseudépigraphe quand le titre ou le nom de l'auteur est faux. Dans le domaine des arts plastiques, on parle de signature apocryphe, de monogramme apocryphe et de date apocryphe.
Vulgatevignette|240px|Bible de Gutenberg, vers 1455. La Vulgate est une version latine de la Bible, composée d'une part, en majorité des traductions faites à la fin du par Jérôme de Stridon, et d'autre part de traductions latines indépendantes de ce dernier appelées Vetus Latina (« vieille [bible] latine »). Jérôme commence son édition par les quatre Évangiles, en révisant et adaptant une version Vetus Latina de ces derniers qui était couramment en usage en Occident.