La leucémie myéloïde chronique (LMC) est une prolifération myéloïde monoclonale sans blocage de maturation prédominant sur la lignée granuleuse au niveau médullaire et splénique.
Dans l'espèce humaine, elle fait partie des 4 grands syndromes myéloprolifératifs (avec la maladie de Vaquez, la thrombocytémie essentielle et la splénomégalie myéloïde). Elle touche surtout l'adulte entre 30 et 50 ans et est favorisée par l'exposition au benzène et aux rayons ionisants.
Le début est insidieux et certains cas sont découverts fortuitement lors d'un hémogramme de routine chez des sujets apparemment bien portants.
L'état général est bien conservé au début. La fièvre est absente ou se réduit à des fébricules. Pourtant le patient éprouve de la fatigue, des sueurs, de l'inappétence, parfois de la dyspnée. Certains sujets peuvent au début être suspectés d'hyperthyroïdie : on trouve en effet un métabolisme de base accru, mais c'est par suite de la prolifération leucémique (hypermétabolisme de tous les états néoplasiques).
L'anémie et la tendance aux infections manquent généralement durant les premiers mois de l'évolution car les globules blancs sont fonctionnels. Un peu plus souvent on note une tendance aux hémorragies (hémorragies gingivales, épistaxis, purpura, hémorragies à l'occasion d'avulsions dentaires).
a) La rate est grande (splénomégalie) : elle atteint parfois la fosse iliaque gauche. Elle est dure et indolore sauf s'il existe de la périsplénite. Dans ce cas on peut percevoir un frottement au palper ou à l'auscultation. La splénomégalie se manifeste souvent par une pesanteur à l'épigastre ou à l'hypochondre gauche, parfois par de vives douleurs en cas de périsplénite.
b) Les ganglions lymphatiques ne sont pas hypertrophiés dans la majorité des cas. Les formes avec adénopathies sont généralement considérées comme graves.
c) Le foie est souvent un peu augmenté de volume, du moins à la fin.
d) Les os peuvent être douloureux, spontanément ou à la pression.
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Les leucocytes (du grec leukos : blanc et kutos : cellule) ou globules blancs sont des cellules produites dans la moelle osseuse et présentes dans le sang, la lymphe, les organes lymphoïdes (ganglions, rate, amygdale et végétations adénoïdes et plaques de Peyer) et de nombreux tissus conjonctifs de l'organisme. Il en existe trois types principaux : les polynucléaires (ou granulocytes), les lymphocytes et les monocytes. Chaque type joue un rôle important au sein du système immunitaire en participant à la protection contre les agressions d'organismes extérieurs de manière coordonnée.
Le chromosome Philadelphie est une anomalie chromosomique acquise des cellules souches hématopoïétiques qui est associée à la leucémie myéloïde chronique (LMC). Aussi nommée t(9;22)(q34;q11), selon la nomenclature ISCN, le chromosome Philadelphie est le résultat d’une translocation réciproque (ou un échange de matériel génétique) entre les chromosomes 9 et 22 aboutissant à la fusion des gènes BCR (Breakpoint Cluster Region) et ABL1 (Abelson), ce qui forme le gène de fusion BCR-ABL1.
Neutrophilia (also called neutrophil leukocytosis or occasionally neutrocytosis) is leukocytosis of neutrophils, that is, a high number of neutrophils in the blood. Because neutrophils are the main type of granulocytes, mentions of granulocytosis often overlap in meaning with neutrophilia. The opposite of neutrophilia is neutropenia. Neutrophils are the primary white blood cells that respond to a bacterial infection, so the most common cause of neutrophilia is a bacterial infection, especially pyogenic infections.
PURPOSE The PNOC001 phase II single-arm trial sought to estimate progression-free survival (PFS) associated with everolimus therapy for progressive/recurrent pediatric low-grade glioma (pLGG) on the basis of phosphatidylinositol 3-kinase (PI3K)/AKT/mammali ...
Dominant mutations in ubiquitously expressed transfer RNA (tRNA) synthetase genes cause axonal peripheral neuropathy, accounting for at least six forms of Charcot-Marie-Tooth (CMT) disease. Genetic evidence in mouse and Drosophila models suggests a gain-of ...
Resistance remains the major clinical challenge for the therapy of Philadelphia chromosome-positive (Ph+) leukemia. With the exception of ponatinib, all approved tyrosine kinase inhibitors (TKIs) are unable to inhibit the common "gatekeeper" mutation T315I ...