Selon le sociologue Max Weber, la domination est toujours légitime. Le concept de légitimité se rapporte ici à la notion de reconnaissance sociale. C'est socialement que se définit la légitimité. Dans un exemple simple, le voleur démontre qu'il légitime le droit et la justice dans son action de se cacher des policiers.
Weber définit le pouvoir (Macht) comme la potentialité que la volonté d'un individu ou d'un groupe l'emporte sur un autre, lors des relations sociales : « la puissance (le pouvoir) a toute chance de faire triompher, dans une relation sociale, sa propre volonté, même contre des résistances ; peu importe sur quoi repose cette chance » . Il définit la domination (Herrschaft) comme la potentialité qu'un groupe a de se faire obéir : « la chance, pour des ordres spécifiques (ou pour tous les autres), de trouver obéissance de la part d'un groupe déterminé d'individus. Il ne s'agit cependant pas de n'importe quelle chance d'exercer « puissance » et « influence » sur d'autres individus. En ce sens, la domination (l’« autorité ») peut reposer, dans un cas particulier, sur les motifs les plus divers de la docilité : de la morne habitude aux pures considérations rationnelles en finalité. Tout véritable rapport de domination comporte un minimum de volonté d'obéir, par conséquent un intérêt, intérieur ou extérieur, à obéir. »
Weber voit dans l'État moderne la forme de la domination légitime actuelle. Il définit l'État moderne comme une « communauté humaine qui, dans les limites d’un territoire déterminé, revendique avec succès le monopole de la violence physique légitime » (Max Weber).
Selon Max Weber, il existe trois formes idéaltypiques de domination vues comme socialement légitimes, puisque découlant de la reconnaissance sociale :
la domination traditionnelle, la légitimité vient de l'importance socialement accordée aux habitudes, coutumes et traditions établies au cours du temps;
la domination charismatique, la légitimité vient du prestige social attribué ou l'héroïsme reconnu à un individu ou une institution;
la domination rationnelle légale, la légitimité vient du respect socialement portée à l'institution sociale qu'est le Droit.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
vignette|La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix (1830). Le libéralisme est un courant de pensée qui prône la défense des droits individuels, subjectifs (isonomie, liberté, sécurité, propriété...), dans la lignée de John Locke, au nom d'une vision fondée sur l'individu et la coopération volontaire entre les humains. Emmanuel Kant ajoutera à cette définition, et c'est cette conception spiritualiste et idéaliste du libéralisme (dualisme ou idéalisme absolu) qui prévaudra en Europe, que la plus haute valeur observée dans un état de droit, c'est la dignité de la personne humaine ; cette dernière ayant le potentiel d'être autonome, d'être libre d'agir et de choisir ses propres fins.
La doctrine de la souveraineté populaire identifie comme souverain le peuple, au sens de l'ensemble de la population, la somme de tous les individus, par opposition à la nation, corps abstrait. Rousseau développa les questions de souveraineté après une réflexion sur l'état de nature et les droits naturels dans le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755).
Le national-socialisme (en allemand Nationalsozialismus), plus couramment désigné en français sous l'abréviation nazisme (en allemand Nazismus), est l'idéologie politique du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP), parti politique d'extrême droite fondé en Allemagne en 1920 et dirigé par Adolf Hitler. Cette idéologie théorise une hiérarchie au sein d'une espèce humaine divisée en « races », au sommet de laquelle elle place la « race aryenne », à l'inverse de celles les plus détestées, les populations juives, slaves et tziganes, formant la classe des « sous-hommes », les Untermenschen.
Couvre l'éthique et le droit de l'IA, en abordant les questions éthiques et juridiques pertinentes et en donnant des indications sur la réglementation de l'IA.
Explore les défis des modèles de base en matière de réglementation et de justice en matière d'IA, en discutant des impacts sur les marchés du travail, des interactions sociales et des inégalités.
S'insère dans l'éthique et le droit dans l'IA, en mettant l'accent sur les valeurs, les ambitions normatives et les défis éthiques.
The Academic Citizens’ Assembly (ACA) is a model of a citizens’ assembly built on academic principles (evidence-based, lobby-free, no ideology), open to the whole society and, using a novel process and tools, scalable to potentially include millions of par ...
The research examines the entanglement of urban rationalities and industrial biopolitics in constructing company towns' identities and spatialities, providing different housing typologies for its workers. An epitome of spatial production under industrial p ...
2023
In his seminal work, Halbwachs (1950: 132–139) already noted a homology between the resistance of stone and the resistance of cities’ inhabitants to being displaced or effaced. This contribution seeks to study the relationship between the built environment ...