Bouddhismevignette|Statue en pied de Bouddha. Schiste, Gandhara, Empire kouchan, . Musée national de Tokyo. Une des premières représentations connues du Bouddha. Le bouddhisme est une religion et une philosophie dont les origines se situent en Inde aux à la suite de l'éveil de Siddhartha Gautama à Bodhgaya dans le Bihar et de la diffusion de son enseignement.
Bouddhisme mahāyānaLe bouddhisme mahāyāna, (terme sanskrit – महायान – signifiant « grand véhicule », en chinois : 大乘, dàchéng ; en japonais : 大乗, daijō ; en vietnamien : Đại Thừa ; en coréen : 대승, dae-seung), apparaît vers le début de notre ère dans le Nord de l’Inde et dans l'Empire kouchan, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient.
AbhidhammaL'Abhidhamma (pâli: अभिधम्म Abhidhamma sanskrit: अभिधर्म Abhidharma) — littéralement « corbeille des commentaires », « doctrine spéciale », « au-dessus de l'enseignement », ou encore « collection de dogmes», — est la dernière partie des textes canoniques, le Tipitaka, consacrée aux exposés psychologiques et philosophiques de l’enseignement du Bouddha. Plus précisément, l'Abhidhamma traite de la cosmologie, de l'analyse psychologique, de la classification des phénomènes et de la métaphysique.
TripitakaLe Tripitaka (sanskrit IAST : Tripiṭaka ; pali : Tipiṭaka ; tri : trois, piṭaka : corbeille) ou Trois corbeilles est l'appellation qui désigne l'ensemble des textes du canon bouddhique. Il est parfois également appelé canon pali, car ses textes sont rédigés en pali. Il s'agit d'un très vaste ensemble de textes fondateurs sur lesquels s'appuie l'école des Thera, connue sous le nom de theravâda, originaire du Sri Lanka. Aujourd'hui, ce canon est essentiellement repris dans les pays bouddhistes d'Asie du Sud-Est.
MahasamghikaLe Mahasamghika (IAST: Mahāsāṅghika ou mahāsāṃghika ; pāli : Mahāsanghika, « Ceux de la Grande Assemblée », ou Mahāsangītikā, « Ceux de la Grande Récitation ») est une école du bouddhisme ancien. Elle est née à la suite du deuxième concile, comme le courant Sthaviravāda. Les moines se disputaient alors sur les pratiques à suivre. Elle a permis la création de nombreux autres courants en Inde. considèrent que l'école Mahayana s'est inspiré du Mahāsāṅghika.
SkandhaSkandha (sanskrit ; devanāgarī : स्कन्ध ; pali : khandha) peut être traduit par , « agrégat », Citation|facteur constitutif de l'egoThe Sanskrit Heritage Dictionary de Gérard Huet. Dans le bouddhisme, on désigne par là les cinq agrégats ou facteurs (pañcaskandhī) psychophysiques constitutifs de l'individu: la forme corporelle (rūpa), la sensation (vedanā), la perception (saṃjñā), la formation mentale (saṃskāra) et la prise de conscience active (vijñāna).
SarvāstivādinL'école Sarvāstivāda (pāli : Sabbatthivāda) ou des Sarvāstivādin est l'un des courants majeurs du bouddhisme ancien en Inde. Elle est apparue environ trois cents ans après le Parinirvāṇa du bouddha Siddhartha Gautama, et répandue particulièrement dans les régions du Cachemire, du Pendjab et du Gandhara. Elle est parfois désignée par Vaibhāṣika. La presque totalité des textes bouddhiques anciens conservés en sanskrit, en chinois ou en tibétain appartient à la secte des sarvastivadin.
SautrāntikaLe Sautrāntika (sanskrit ; pāli : Suttavādā ; chinois : Jing-liangbu ; Japonais : Kyō-bu) est l'une des écoles du bouddhisme hinayana. Sautrāntika signifie ceux qui suivent les sûtras, à savoir les sûtras de « la première roue », ceux du bouddhisme ancien, par opposition au mahayana. L'école a ses origines dans le courant sarvastivadin dont elle s'est détachée. Selon cette école, il n'existe pas de Soi ni de phénomènes tels qu'habituellement perçus : seuls existent en réalité absolue des atomes indivisibles et des instants de conscience comme dans pour l'école Vaibhashika.
AbhidharmakoshaL'Abhidharmakośakārikā ou les Versets sur le Trésor d'Abhidharma est un texte de l'Abhidharma rédigé en vers sanskrit par Vasubandhu au ou de notre ère. Il résume les principes de Sarvāstivādin en huit chapitres avec un total d'environ 600 versets. En Inde, au Tibet et en Asie de l'Est, ce texte est respecté et enseigné dans les écoles. Vasubandhu écrit un commentaire sur cette œuvre, appelé Abhidharmakośabhāsya. Dans ce document, il critique les interprétations des Sarvāstivādins, Vaibhasikas et d'autres des principes présentés dans ses œuvres précédentes dans une perspective Sautrāntika.
Yi Jing (moine)Yi Jing (ou I Tsing, ou I Ching; chinois: 義淨, 三藏法師義淨 635-713) est un moine, pèlerin et traducteur bouddhiste chinois de la dynastie des Tang. Son vrai nom était Zhang Wen Ming (张文明). C'est notamment par ses écrits qu'on a connaissance du royaume de Sriwijaya dans le sud de l'île indonésienne de Sumatra, ainsi que d'un grand nombre de textes du bouddhisme et de l'université bouddhique de Nalanda en Inde. Il est le dernier des pèlerins chinois en Inde dont l’œuvre nous est parvenue.