La virgule (,) est un signe de ponctuation.
Le substantif féminin virgule est un emprunt au latin classique la (« petite baguette » ou « petite verge »), dérivé de la avec le suffixe diminutif -la (« -ule »). Il est attesté au : d'après le Trésor de la langue française informatisé, sa plus ancienne occurrence se trouve dans les Controverses des sexes masculin et féminin de Gratian Du Pont, ouvrage dont lla est parue à Toulouse en . Sa prononciation est .
Le nom de la virgule dans certaines langues romanes, tel l'espagnol es et particulièrement dans plusieurs langues germaniques avec la graphie de (pour l'allemand, le néerlandais, le danois, le suédois) et la graphie en (pour l'anglais) est un emprunt, par l'intermédiaire du latin la, au grec ancien .
À la suite de Nina Catach, il est admis que la virgule sous la forme que nous connaissons était déjà utilisée au chez la dit Victorin l'Africain.
En typographie, la virgule est un signe de ponctuation permettant, à l'origine, d'insérer une respiration dans la phrase. Comme toutes les autres ponctuations, elle a gagné, dans la langue écrite, une multitude de rôles que la langue orale ne manifeste pas simplement par la pause.
Elle structure, par exemple, la construction de la phrase que ce soit en liant (rôle connecteur) ou en séparant (dans le cas d'incises) les groupes syntaxiques. Ainsi, dans une énumération, la virgule sépare les termes énumérés, sauf pour le dernier qui n'est pas précédé d'une virgule lorsqu'il est le seul précédé par une conjonction (par exemple « et » ). L'abréviation « etc. » – « et cætera » (« et tout le reste ») – est nécessairement précédée d'une virgule. On le voit, ces règles appartiennent autant à la notation de la langue orale qu'à la syntaxe et à l'orthotypographie.
En typographie, la virgule se colle à la dernière lettre du mot précédent et est toujours séparée du mot suivant par une espace.
Virgule d'exclamation
En 1856, P.