Bouddhismevignette|Statue en pied de Bouddha. Schiste, Gandhara, Empire kouchan, . Musée national de Tokyo. Une des premières représentations connues du Bouddha. Le bouddhisme est une religion et une philosophie dont les origines se situent en Inde aux à la suite de l'éveil de Siddhartha Gautama à Bodhgaya dans le Bihar et de la diffusion de son enseignement.
VedanāVedanā (pali ; sanskrit) est le plus souvent traduit par sensation, mais le concept bouddhique que ce mot recouvre ne correspond pas nécessairement à la compréhension occidentale de ce qu'est une sensation. C'est le second des cinq groupes d'existence (khandha). La pratique de la méditation bouddhique fait souvent référence aux sensations. En particulier, le Satipatthana sutta propose une technique de contemplation des sensations : vedanānupassanā. (SXXXVI, II, Pathama-akasa sutta) Dans le SN 36.
UpādānaUpādāna (sanskrit (IAST), pâli ; japonais : shu), signifie attachement ou appropriation. Il s'agit de la tendance à vouloir se compléter afin de durer (de se prolonger) ; cette tendance assume l’objet et s'y attache. Selon la doctrine de la coproduction conditionnée, l'attachement est conditionné par la soif, ou désir, taṇhā, et conditionne à son tour le devenir, bhava. Les constituants d'une personne sont nommés upādāna-skhandha, « agrégats d'attachement », ou selon le Visuddhimagga, Selon Buddhaghosa, upādāna est une intensification de taṇhā.
ĀyatanaĀyatana (pāli ; sanskrit : āyatana, devanāgarī : आयतन), signifie sphère, domaine, sanctuaire, temple. Dans le bouddhisme, āyatana peut définir : Les quatre « absorptions » du monde sans-forme : voir arūpajhana ; Les douze sources, soit six bases intérieures et six objets. Les six bases intérieures correspondent aux concept de ṣaḍāyatana. Avec les six objets, elles sont : L'œil et le visible ; L'oreille et le son ; Le nez et l'odeur ; La langue et la saveur ; Le corps et l'objet tactile ; L'esprit, manoyatana, et l'objet mental, dhammāyatana Dans l'architecture indienne, āyatana signifie temple ou sanctuaire.
Saṅkhāra(Pali; सङ्खार; Sanskrit: संस्कार or ) is a term figuring prominently in Buddhism. The word means 'formations' or 'that which has been put together' and 'that which puts together'. In the first (passive) sense, refers to conditioned phenomena generally but specifically to all mental "dispositions". These are called 'volitional formations' both because they are formed as a result of volition and because they are causes for the arising of future volitional actions.
DukkhaDukkha (pāli ; sanskrit : duḥkha) est un concept central du bouddhisme, composant des Quatre nobles vérités. Le terme n'a pas d'équivalent exact en français mais peut être traduit par , , , ou , . Les trois premières vérités expliquent ce qu'est dukkha, son origine (la soif, taṇhā) et la possibilité de le faire cesser (nirodha) ; la quatrième noble vérité donne le chemin vers la libération (noble sentier octuple). Le Bouddha a déclaré que la raison majeure qui retient les êtres dans le samsara et les empêche de devenir éveillés est qu’ils ne comprennent pas pleinement dukkha (Dīgha Nikāya, 16, 2, 1).
AnityaAnitya (अनिच्चा ; translittération latine, anicca ; ; 무상 (無常, musang) ; ; ), ou plus généralement l’impermanence, est selon le bouddhisme l'une des trois caractéristiques ou trilakshana de toute chose. Selon Gautama Bouddha, l'attachement aux choses impermanentes s'avère être la cause de la souffrance, dukkha, car ce qui est impermanent ne peut être satisfaisant. L'impermanence est aussi promesse de changement : le progrès sur la voie spirituelle n'est possible que parce que comme toute chose, notre état présent non-éveillé est impermanent.
Roue de l'existence karmiqueLa roue de l'existence karmique ou bhavacakra appelée plus communément roue de vie (sanskrit : bhava (« existence ») + cakra (« roue »), भवचक्र ; pāli bhava-cakka, भभचक्क ; ) est, dans le bouddhisme, une représentation figurative du samsara, raison pour laquelle elle est aussi appelée samsara-cakra (sanskrit) ou samsara-cakka (pāli). La roue de la vie se présente en quatre grandes zones concentriques : une jante extérieure en douze compartiments; un cercle intérieure divisé en six (ou cinq) parties; un cercle plus petit entourant le moyeu.
BuddhadasaVénérable Ajahn Buddhadasa Bhikkhu (thaï: พุทธทาสภิกขุ ; API : [phútthəthâːt phíkkhùʔ] ; lit. esclave du Bouddha), né le et mort le , est un bonze thaïlandais. De la tradition du theravada, Buddhadasa Bhikkhu est le fondateur du temple bouddhiste wat (สวนโมกข์ . lit. le Jardin de la Libération) dans le sud de la Thaïlande à Surat Thani. Ajahn Buddhadasa est né Nguam Phanit (เงื่อม พานิช) en 1906 à Ban Phum Riang, district de Chaiya, en Thaïlande du Sud. Son père, Sieng Phānit, était un commerçant d'ascendance chinoise et sa mère, Klaun, était thaï du Sud.
Arhatvignette|Le Bouddha Chakyamuni entouré de Maudgalyâyana et Saripoutta (deux disciples et arhat). Thangka tibétain, , Musée national de Varsovie. Dans le bouddhisme theravâda, arhat ou arhant (terme sanskrit ; en pâli: arahant), est le nom donné à celui qui a atteint le dernier échelon de la sagesse et de l'éveil. En sanskrit, le terme arhat est le participe présent du verbe arh-, « mériter ». C'est donc proprement un « méritant ». Il s'agit du premier titre donné à tous les bouddhas, et le mot est donc en quelque sorte de « libéré des passions et du samsâra ».