Concept

Giulia Tagliabue

Résumé
Giulia Tagliabue (née en 1985 à Bologne) est une ingénieure italienne spécialisée dans la nanophotonique. Elle est professeure à la faculté d'ingénierie de l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne, où elle dirige le Laboratoire de nanosciences pour les technologies énergétiques (LNET). Giulia Tagliabue étudie l'ingénierie mécanique à l'université d'Udine et obtient son master en 2009. La même année, elle obtient également un diplôme de l'École des hautes études de l'Université d'Udine. En 2009, elle rejoint le laboratoire de John Thome à l'EPFL en tant qu'assistante de recherche, puis en 2010, elle rejoint l'ETH Zurich pour travailler en tant qu'étudiante diplômée avec Dimos Poulikakos. Elle obtient un doctorat en génie mécanique en 2015 avec une thèse sur l'ingénierie nanophotonique pour les dispositifs énergétiques. Ses travaux aboutissent à la mesure de l'effet de l'absorption plasmonique sur la structure de bande du métal, à l'élucidation des avantages des absorbeurs plasmoniques pour les dispositifs de détection rapide et à l'étude du confinement de la lumière dans les structures à nano-écarts. En 2015, Giulia Tagliabue rejoint le groupe de Harry Atwater à Caltech en tant que chercheur postdoc. Parallèlement, elle intègre également le Joint Center for Artificial Photosynthesis. Son travail porte sur la compréhension fondamentale et la démonstration de la preuve de concept des dispositifs de porteurs chauds plasmoniques pour la photodétection et la photoélectrochimie. Elle contribue notamment à faire progresser l'utilisation des porteurs chauds plasmoniques pour la génération de combustibles solaires et est la première à développer des dispositifs à trous chauds plasmoniques. Parmi ses résultats, citons la réalisation d'une photocathode plasmonique pour la réduction du CO2 en solution aqueuse, la clarification du rôle de la structure de bande du métal et du transport balistique pour la collecte des porteurs chauds, la démonstration de photodétecteurs à trous chauds plasmoniques dans le spectre visible, prouvant notamment la faisabilité des systèmes à base de cuivre, l'étude de la probabilité d'injection des trous chauds et l'analyse de la thermalisation des électrons chauds lors de la suppression des trous chauds.
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