Vue de l'évolution centrée sur les gènesvignette|Richard Dawkins La vue de l'évolution centrée sur les gènes, théorie de la sélection par les gènes ou du gène égoïste (en) est une conséquence de la théorie de l’évolution par sélection naturelle de Charles Darwin. Elle s’appuie sur le résultat de différentes recherches visant à expliquer l’apparition de traits altruistes chez les êtres vivants. Les contributeurs à ces recherches sont J. B. S. Haldane qui a étudié l’altruisme dans les populations, des biologistes de l’évolution et des sociobiologistes comme Robert Trivers.
Sélection de parentèleLa est une théorie permettant d'expliquer l'apparition, au cours de l'évolution, d'un comportement altruiste chez des organismes vis-à-vis d'autres organismes. Elle affirme, en général, que les instincts altruistes augmentent avec l'apparentement sous l'effet de la sélection naturelle. La sélection de parentèle permet d'expliquer l'origine des comportements altruistes au sein des sociétés animales. Cette théorie fut développée en 1964 par le biologiste anglais William Donald Hamilton et le premier résultat théorique d'importance fut produit par le biologiste américain George Price en 1970 et publié dans Nature.
Effet green-beardvignette|L'effet green-beard est une forme de sélection dans laquelle des individus possédant des gènes qui produisent des traits observables uniques sélectionnent des individus possédant ce trait spécifique et donc le même gène. Dans cette illustration, les individus s'accouplent de manière sélective avec des individus de la même couleur de tête. L'effet green-beard (littéralement « effet barbe verte » en anglais) est une expérience de pensée utilisée dans le cadre de la biologie évolutive pour expliquer l'existence d'un altruisme sélectif au sein d'individus de la même espèce.
EusocialitéL'eusocialité est un mode d'organisation sociale chez certains animaux suivant lequel un même groupe d'individus vivant ensemble est divisé en castes d'individus fertiles et non fertiles. Les individus fertiles sont chargés de la reproduction tandis que les autres s'occupent de les nourrir et de les protéger, accordant ainsi aux petits, plus nombreux, une plus grande chance de survie. À long terme, le fait que tout individu du groupe travaille pour la colonie et non pour lui-même engendre un superorganisme, par exemple, une fourmilière.
Sélection intersexuelleLa sélection intersexuelle désigne, en biologie de l'évolution, la pression sélective exercée sur les individus d'une espèce sexuée par le choix, fait par les individus d'un des deux sexes (généralement le sexe femelle), du ou des individu(s) de l'autre sexe qui lui donneront des descendants. Cette forme de sélection sexuelle s'oppose à la sélection intrasexuelle, bien que ces deux mécanismes évolutifs interagissent fortement.
Altruisme (biologie)En biologie, l'altruisme fait référence au comportement d'un individu qui augmente la valeur sélective (ou fitness) d'un autre individu tout en diminuant sa propre fitness. L'altruisme en ce sens est différent du concept philosophique d'altruisme, dans lequel une action ne serait qualifiée "d'altruiste" que si elle était faite avec l'intention consciente d'aider autrui. Au sens comportemental, il n'y a pas de telle exigence.
Sociobiologiealt=Edward O. Wilson en 2007, auteur de Sociobiology: The New Synthesis (1975)|vignette|Edward Osborne Wilson en 2007, auteur de Sociobiology: The New Synthesis (1975) La sociobiologie est une discipline étudiant les bases biologiques présumées des comportements sociaux répertoriés dans le règne animal. L'un de ses fondateurs, Edward Osborne Wilson, lui donnait pour objectif . En sa qualité de synthèse, elle fait appel à un vaste rassemblement des savoirs sur l'évolution des espèces.
Théorie évolutive des jeuxLa théorie évolutive des jeux, appelée aussi théorie des jeux évolutionniste, est l'application de la théorie des jeux à l'étude de l'évolution de populations en biologie. Elle définit un cadre de compétitions, de stratégies et d'analyses dans lequel la compétition darwinienne peut être modélisée. Elle a vu le jour en 1973 avec la formalisation par John Maynard Smith et George R. Price des compétitions, analysées en tant que stratégies, et des critères mathématiques qui peuvent être utilisés pour prédire les résultats des stratégies concurrentes.
Territoire (éthologie)vignette|Deux chats domestiques en posture classique de défense de leur territoire. En éthologie, le territoire est l'aire sociographique qu'un animal d'une espèce particulière défend systématiquement contre les individus de sa propre espèce, ou d'une autre, qui cherchent à l'empiéter. Les animaux qui agissent de cette façon, caractéristique des grands prédateurs, sont ainsi qualifiés de territoriaux. Le territoire en question peut appartenir à un seul animal, pour les espèces solitaires comme le chat, ou à un groupe, pour les espèces communautaires comme le loup ou Homo sapiens.
Darwinian anthropologyDarwinian anthropology describes an approach to anthropological analysis which employs various theories from Darwinian evolutionary biology. Whilst there are a number of areas of research that can come under this broad description (Marks, 2004) some specific research projects have been closely associated with the label. A prominent example is the project that developed in the mid 1970s with the goal of applying sociobiological perspectives to explain patterns of human social relationships, particularly kinship patterns across human cultures.