Arhatvignette|Le Bouddha Chakyamuni entouré de Maudgalyâyana et Saripoutta (deux disciples et arhat). Thangka tibétain, , Musée national de Varsovie. Dans le bouddhisme theravâda, arhat ou arhant (terme sanskrit ; en pâli: arahant), est le nom donné à celui qui a atteint le dernier échelon de la sagesse et de l'éveil. En sanskrit, le terme arhat est le participe présent du verbe arh-, « mériter ». C'est donc proprement un « méritant ». Il s'agit du premier titre donné à tous les bouddhas, et le mot est donc en quelque sorte de « libéré des passions et du samsâra ».
Pali CanonThe Pāli Canon is the standard collection of scriptures in the Theravada Buddhist tradition, as preserved in the Pāli language. It is the most complete extant early Buddhist canon. It derives mainly from the Tamrashatiya school. During the First Buddhist Council, three months after the parinibbana of Gautama Buddha in Rajgir, Ananda recited the Sutta Pitaka, and Upali recited the Vinaya Pitaka. The Arhats present accepted the recitations, and henceforth, the teachings were preserved orally by the Sangha.
SkandhaSkandha (sanskrit ; devanāgarī : स्कन्ध ; pali : khandha) peut être traduit par , « agrégat », Citation|facteur constitutif de l'egoThe Sanskrit Heritage Dictionary de Gérard Huet. Dans le bouddhisme, on désigne par là les cinq agrégats ou facteurs (pañcaskandhī) psychophysiques constitutifs de l'individu: la forme corporelle (rūpa), la sensation (vedanā), la perception (saṃjñā), la formation mentale (saṃskāra) et la prise de conscience active (vijñāna).
Quatre êtres noblesQuatre êtres nobles (sanskrit : caturāryapudgala, en pâli IAST catur-ariya-puggala, en chinois : , les quatre fruits des śrāvakas) est une expression bouddhique du courant theravāda qui désigne les quatre catégories de pratiquants qui sont entrés de façon irréversible sur le chemin de la libération complète à la libération complète des dix entraves qui maintiennent les êtres dans la souffrance et le samsâra. L'adjectif « noble » renvoie ici à une noblesse spirituelle.
NīvaraṇaNīvaraṇa est un terme pali qui désigne cinq empêchements ou obstacles qui entravent l'état mental d'un méditant bouddhiste. le désir sensoriel (kāmacchanda) la colère ou malveillance (vyāpāda) la torpeur (thīna-middha) l'agitation (uddhacca-kukkucca) le doute (vicikicchā) Dans l'Anguttara Nikaya (V, 193), le désir sensoriel est comparé à de l'eau mélangée à plusieurs couleurs ; la malveillance, à de l'eau bouillante ; la torpeur à de l'eau couverte de mousses ; l'agitation à de l'eau agitée par le vent ; le doute sceptique, à de l'eau trouble et bourbeuse.
SamathaSamatha (en pali) ou shamatha (en sanscrit : शमथ, IAST : śamatha), en tibétain chiné (ཞི་གནས་), désigne dans le bouddhisme la « tranquillité de l'esprit », la « quiétude » ou le « calme mental », et par extension la première étape des pratiques de méditation bouddhique permettant de développer cet état. La deuxième étape de la méditation bouddhique est la pratique de vipassanā, la « vue profonde ». méditation bouddhique La tradition tibétaine se fonde sur les textes de base suivants : le Ratnamegha sutra, le et sur les de Kamalashila.
Visuddhimaggavignette|Buddhaghosa remet trois exemplaires du Visuddhimagga à un moine supérieur. Peinture murale, temple Kelaniya Rāja Mahā Vihāra, Colombo, Sri Lanka. Le Visuddhimagga (La Voie de la pureté / purification) est généralement considéré comme le texte le plus important de la tradition theravādin en dehors des sutta du canon bouddhique pāli. Il fut rédigé par Buddhaghosa au , en magadhi, au Sri Lanka et consiste en un développement des sept purifications que Gautama Bouddha exposa dans le Rathavinitasutta (Majjhima Nikaya 24).
SatipatthanaSatipaṭṭhāna (pali ; smṛti-upasthāna en sanskrit), signifie ou . Il s'agit d'un membre essentiel de la pratique bouddhique : l'attention doit être établie, maintenue à chaque instant. Cette attention (sati), dans le cadre bouddhique, consiste en une présence claire, une conscience claire des choses et des événements mentaux. Le Satipatthana sutta est présent dans deux sections du Canon pali, donc en deux versions : il y a le Satipatthana sutta (dans le Majjhima Nikaya, MN 10), et le Mahasatipatthana sutta (dans le Dīgha Nikāya, DN 22).
VaibhāṣikaSarvāstivāda-Vaibhāṣika (सर्वास्तिवाद-वैभाषिक) or simply Vaibhāṣika (वैभाषिक) is an ancient Buddhist tradition of Abhidharma (scholastic Buddhist philosophy), which was very influential in north India, especially Kashmir. In various texts, they referred to their tradition as Yuktavāda (the doctrine of logic), and another name for them was Hetuvāda. The Vaibhāṣika school was an influential subgroup of the larger Sarvāstivāda school.
Buddhist paths to liberationThe Buddhist path (marga) to liberation, also referred to as awakening, is described in a wide variety of ways. The classical one is the Noble Eightfold Path, which is only one of several summaries presented in the Sutta Pitaka. A number of other paths to liberation exist within various Buddhist traditions and theology. Sutta Pitaka and Early Buddhist schools There are various expositions of the path to liberation in the Early Buddhist texts, the following examples are drawn from the Pali Nikayas.