En mathématiques, plus précisément en topologie, un espace localement connexe est un espace topologique pouvant être décrit à l’aide de ses ouverts connexes.
En topologie, on dit qu’un espace est connexe lorsqu’il est fait « d’une seule pièce ». La question naturelle qui suit est de savoir si tout espace topologique peut être décrit comme la réunion disjointe (dans la catégorie des espaces topologiques) de ses composantes connexes ; en d’autres termes, peut-on considérer que lorsqu’on connait toutes les « pièces » d’un espace topologique, on sait tout de cet espace ? Une condition nécessaire et suffisante pour cela est que toutes les composantes connexes soient ouvertes.
La réponse est donc en général négative. Par exemple, l’ensemble Q des nombres rationnels muni de sa topologie usuelle a pour composantes connexes les singletons — on dit alors que Q est totalement discontinu. Or une union disjointe (dans la catégorie des espaces topologiques) de singletons est un espace discret donc non homéomorphe à Q.
On dit alors qu’un espace topologique est localement connexe lorsqu’il est homéomorphe à l’union disjointe de ses composantes connexes et que cela est vrai aussi de chaque ouvert de cet espace.
Distinguer les espaces grâce à leurs composantes connexes est le stade zéro de la classification des espaces topologiques. De ce point de vue, l’utilisation des espaces localement connexes est motivée par la remarque suivante.
Le foncteur π qui à tout espace topologique associe l’ensemble de ses composantes connexes n’a pas les bonnes propriétés — il ne commute pas à toutes les limites inductives. Il les acquiert si on le restreint à la catégorie des espaces localement connexes.
Un espace X est localement connexe si et seulement si, pour tout ouvert U de X, les composantes connexes de U sont ouvertes (autrement dit : si les ouverts connexes forment une base de la topologie). En particulier, dans un espace localement connexe :
tout ouvert est localement connexe ;
les parties à la fois ouvertes et fermées sont exactement les unions de composantes connexes.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
This course is an introduction to the theory of Riemann surfaces. Riemann surfaces naturally appear is mathematics in many different ways: as a result of analytic continuation, as quotients of complex
This course offers an introduction to control systems using communication networks for interfacing sensors, actuators, controllers, and processes. Challenges due to network non-idealities and opportun
On étudie des notions de topologie générale: unions et quotients d'espaces topologiques; on approfondit les notions de revêtements et de groupe fondamental,et d'attachements de cellules et on démontre
In mathematics, a finite topological space is a topological space for which the underlying point set is finite. That is, it is a topological space which has only finitely many elements. Finite topological spaces are often used to provide examples of interesting phenomena or counterexamples to plausible sounding conjectures. William Thurston has called the study of finite topologies in this sense "an oddball topic that can lend good insight to a variety of questions". Let be a finite set.
In mathematics, general topology (or point set topology) is the branch of topology that deals with the basic set-theoretic definitions and constructions used in topology. It is the foundation of most other branches of topology, including differential topology, geometric topology, and algebraic topology. The fundamental concepts in point-set topology are continuity, compactness, and connectedness: Continuous functions, intuitively, take nearby points to nearby points.
In mathematics, the Sierpiński space (or the connected two-point set) is a finite topological space with two points, only one of which is closed. It is the smallest example of a topological space which is neither trivial nor discrete. It is named after Wacław Sierpiński. The Sierpiński space has important relations to the theory of computation and semantics, because it is the classifying space for open sets in the Scott topology.
Collapsing cell complexes was first introduced in the 1930's as a way to deform a space into a topological-equivalent subspace with a sequence of elementary moves. Recently, discrete Morse theory techniques provided an efficient way to construct deformatio ...
Point clouds allow for the representation of 3D multimedia content as a set of disconnected points in space. Their inher- ent irregular geometric nature poses a challenge to efficient compression, a critical operation for both storage and trans- mission. T ...
Let h be a connective homology theory. We construct a functorial relative plus construction as a Bousfield localization functor in the category of maps of spaces. It allows us to associate to a pair (X,H), consisting of a connected space X and an hperfect ...