M (lettre)M est la lettre et la consonne de l'alphabet latin. Elle représente généralement une consonne nasale (le voile du palais s'abaisse lorsque la lettre est prononcée), occlusive et bilabiale. M correspond au μ (mu) des Grecs qui dérivait lui-même du mem phénicien. M est un nom féminin quand on prononce cette lettre èmm' et masculin quand on la prononce me. Toutefois, en France, èmm' semble être la prononciation la plus en usage et une écrasante majorité de la population considère ce nom ainsi prononcé comme masculin, la plupart des dictionnaires faisant peu à peu de même, sauf le Littré.
AlphaAlpha (capitale Α, minuscule α ; en grec άλφα), est la première lettre de l'alphabet grec. Dérivée de la lettre aleph x12px de l'alphabet phénicien, elle est l'ancêtre des lettres A et Ɑ (alpha) de l'alphabet latin, de la lettre А de l'alphabet cyrillique, et de la lettre Ⲁ de l’alphabet copte. En grec ancien, alpha est prononcé [a] quand il est court et [aː] quand il est long. En cas d'ambiguïté, la lettre est de nos jours parfois diacritée d'un macron ou d'une brève : Ᾱᾱ, Ᾰᾰ.
TransliterationTransliteration is a type of conversion of a text from one script to another that involves swapping letters (thus trans- + liter-) in predictable ways, such as Greek → , Cyrillic → , Greek → the digraph , Armenian → or Latin → . For instance, for the Modern Greek term "Ελληνική Δημοκρατία", which is usually translated as "Hellenic Republic", the usual transliteration to Latin script is , and the name for Russia in Cyrillic script, "Россия", is usually transliterated as .
V (lettre)V est la lettre et la consonne de l'alphabet latin moderne. À l'origine, en latin, il n'était pas différencié de u. Elle est principalement utilisée comme consonne, mais est utilisée comme voyelle en creek. centré|vignette|600x600px|Formes majuscules et minuscules manuscrites de la lettre V dans le Dictionnaire des abréviations latines et française d’Alphonse Chassant. Le v représente une consonne fricative labio-dentale voisée dans un grand nombre de langues, dont le français.
Z (lettre)Le Z est une lettre de l’alphabet latin. Elle est la et dernière lettre de l’alphabet français ainsi que sa consonne. Z vient du zêta, de l'alphabet grec (Ζ en capitale et ζ en minuscule). Présent dans les premiers modèles de l'alphabet latin, descendant directement de l'alphabet étrusque, le Z, inutile aux Romains, a été supprimé au : le son qu'il représentait s'étant transformé en "r", n'existait plus. Il fut remplacé par G puis réintroduit au par les Romains qui en eurent à nouveau l'utilité pour noter des mots empruntés au grec ancien.
Écriture hiéroglyphique égyptienneL’écriture hiéroglyphique égyptienne est un système d'écriture figurative : les caractères qui la composent représentent en effet des objets divers tels que des plantes, des figures de dieux, d'humains et d'animaux ( classification des hiéroglyphes). Les égyptologues y distinguent traditionnellement trois catégories de signes : les signes-mots (ou idéogrammes), qui représentent un objet ou, par métonymie, une action ; les signes phonétiques (ou phonogrammes), qui notent un son (consonne, suite de consonnes ou voyelle) ; les déterminatifs, signes « muets » qui indiquent le champ lexical auquel appartient le mot.
N (lettre)N est la et la consonne de l'alphabet latin. centré|vignette|600x600px|Formes majuscules et minuscules manuscrites de la lettre N dans le Dictionnaire des abréviations latines et française d’Alphonse Chassant. N est un nom féminin quand on prononce cette lettre èn' et masculin quand on la prononce ne. Toutefois, en France, èn' semble être la prononciation la plus en usage et la quasi-totalité de la population considère ce nom ainsi prononcé comme masculin, la plupart des dictionnaires faisant peu à peu de même, sauf le Littré.
Alphabet hébreualt=|vignette|281x281px Lalphabet hébreu (he, haˈalefbet haivri) est un alphabet consonantique (abjad) dont les graphèmes actuels se développèrent à partir de ceux de l’alphabet araméen. Les locuteurs de l'hébreu appellent leur alphabet alefbet, alef et bet en étant les deux premières lettres. Cet alphabet est utilisé pour écrire l'hébreu, mais aussi le yiddish (ou judéo-allemand), le shuadit (ou judéo-provençal) et aussi autrefois d’autres langues sémitiques ou encore régionalement des langues indo-européennes ou ouralo-altaïques parlées par la diaspora juive.
H (lettre)H est la huitième lettre et la consonne de l'alphabet latin. La lettre sémitique ח (khêt) représentait probablement la consonne fricative pharyngale sourde . La forme du caractère représente sans doute une clôture. Le H de l'alphabet grec primitif représentait la consonne fricative glottale sourde , mais plus tard cette lettre devint êta (Η, η), une voyelle longue, . En grec moderne ce phonème a fusionné avec . L'étrusque et le latin possédaient le phonème , mais toutes les langues romanes, à l’exception du roumain et du gascon, ont perdu ce son.
Y (lettre)Y (la lettre se nomme « i grec » et se prononce isolée ) est la lettre de l'alphabet latin moderne. Le graphème majuscule est le même que celui de l'upsilon de l'alphabet grec. centré|vignette|600x600px|Formes majuscules et minuscules manuscrites de la lettre Y dans le Dictionnaire des abréviations latines et française d’Alphonse Chassant. C'est à la fois une voyelle (, comme dans cycle) et une semi-voyelle (, comme dans « yeux »).