H (lettre)H est la huitième lettre et la consonne de l'alphabet latin. La lettre sémitique ח (khêt) représentait probablement la consonne fricative pharyngale sourde . La forme du caractère représente sans doute une clôture. Le H de l'alphabet grec primitif représentait la consonne fricative glottale sourde , mais plus tard cette lettre devint êta (Η, η), une voyelle longue, . En grec moderne ce phonème a fusionné avec . L'étrusque et le latin possédaient le phonème , mais toutes les langues romanes, à l’exception du roumain et du gascon, ont perdu ce son.
Y (lettre)Y (la lettre se nomme « i grec » et se prononce isolée ) est la lettre de l'alphabet latin moderne. Le graphème majuscule est le même que celui de l'upsilon de l'alphabet grec. centré|vignette|600x600px|Formes majuscules et minuscules manuscrites de la lettre Y dans le Dictionnaire des abréviations latines et française d’Alphonse Chassant. C'est à la fois une voyelle (, comme dans cycle) et une semi-voyelle (, comme dans « yeux »).
LambdaLambda (capitale Λ, minuscule λ ; en grec Λάμδα Lámda [ˈlamða]) est la lettre de l'alphabet grec, précédée par kappa et suivie par mu. Dérivée de la lettre lamed x12px de l'alphabet phénicien, elle est l'ancêtre de la lettre L de l'alphabet latin et de la lettre Л de l'alphabet cyrillique. En grec moderne comme en grec ancien, la lettre lambda représente une consonne spirante latérale alvéolaire voisée, . Dans le système de numération grecque, lambda vaut 30.
A (lettre)A (capitale : A, minuscule : a) est la première lettre de l'alphabet latin ainsi que sa première voyelle. Elle a été transmise depuis la lettre alpha de l'alphabet grec par l'intermédiaire de l'alphabet étrusque. C'est une voyelle privative. vignette|upright=1.5|Évolution de la lettre depuis l’alphabet linéaire protosinaïtique. La lettre A tire probablement son origine de l'alphabet linéaire protosinaïtique, un alphabet utilisé dans le Sinaï il y a plus de , lui-même dérivé des hiéroglyphes égyptiens ; le son, [ʔ] (coup de glotte), était alors représenté par une tête de bœuf stylisée.
U (lettre)U, or u, is the twenty-first and sixth-to-last letter and fifth vowel letter of the Latin alphabet, used in the modern English alphabet, the alphabets of other western European languages, and others worldwide. Its name in English is u (pronounced 'juː), plural ues. U derives from the Semitic waw, as does F, and later, Y, W, and V. Its oldest ancestor goes to Egyptian hieroglyphics, and is probably from a hieroglyph of a mace or fowl, representing the sound v or the sound w.
W (lettre)W est la lettre et la consonne de l’alphabet latin moderne. thumb|Titre avec deux U pour représenter un W : Several UUitches (1693). thumb|Plaque de l'Hôtel de Cluny avec un W pour représenter un UV : OWERTVRE, TROWA, COWERTES. Avant la ligature, on a eu d'abord le redoublement du u (ou v), utilisé durant le Bas Empire, et ce, donc, à la fin de l'Antiquité et dans le midi de l'Europe, et non pas d'abord au Moyen Âge et en territoire germanique.
Alphasyllabaire gujaratiL’alphabet gujarātī (gujarātī : ગુજરાતી) est utilisé pour écrire le gujarati, langue indienne parlée entre autres au Gujarat, un État de l’ouest de l’Inde. Il s’agit d’un alphasyllabaire très similaire à la devanāgarī utilisée pour écrire le hindi, mais sans la ligne supérieure caractéristique de cette écriture et qui diffère par quelques caractères. Comme la quasi-totalité des écritures indiennes, le gujarati descend de l’écriture brahmi, plus précisément de l’écriture gupta.
Alphabet copteL'alphabet copte est l'alphabet utilisé pour écrire la langue copte. Cette langue est l'héritière moderne de l'égyptien, écrit auparavant avec les hiéroglyphes, qui a cessé d'être une langue vivante au de l'ère chrétienne ; elle continue d'être utilisée comme langue liturgique de l'Église copte orthodoxe. L'alphabet copte est donc maintenant une écriture « sacrée ». Une forme modifiée de l’alphabet copte est aussi utilisée pour écrire l’ancien nubien et certaines langues nubiennes comme le nobiin, l’andaandi ou le mattokki.
Phénicienvignette|Le phénicien parmi les langues sémitiques, vers 1000 av. J. Chr. vignette|L'empire punique au début du av. J.-C. Le phénicien est une langue morte, parlée à l'origine sur les côtes des actuels Liban et Syrie, dans un pays qu'on désignait alors comme le « pays de Canaan » aussi bien en phénicien et en arabe, qu'en hébreu et en araméen, « Phénicie » en grec et en latin, et « Pūt » en égyptien ancien. Le phénicien est une langue sémitique du sous-groupe cananéen, groupe dont descend l'hébreu.
Alphabet syriaqueL’alphabet syriaque est utilisé pour écrire le syriaque. Cet alphabet dérive de l'alphabet araméen et est à l'origine de l'abjad arabe et de l'alphabet sogdien, qui donne aujourd'hui le mongol bichig (alphabet mongol), le todo bitchig (alphabet oïrat) et l'alphabet mandchou. Le syriaque, comme l'arabe ou l'hébreu, est écrit de droite à gauche. L'écriture est cursive, avec quelques lettres rattachées les unes aux autres. L'alphabet comporte 22 lettres, qui sont toutes en principe des consonnes.