Klaus KernKlaus Kern is Professor of Physics at EPFL and Director and Scientific Member at the Max-Planck-Institute for Solid State Research in Stuttgart, Germany. He also is Honorary Professor at the University of Konstanz, Germany. His present research interests are in nanoscale science, quantum technology and in microscopy at the atomic limits of space and time. He holds a chemistry degree and PhD from the University of Bonn and a honorary doctors degree from the University of Aalborg. After his doctoral studies he was staff scientist at the Research Center Jülich and visiting scientist at Bell Laboratories, Murray Hill before joining the Faculty of EPFL in 1991 and the Max-Planck-Society in 1998. Professor Kern has authored and coauthored close to 700 scientific publications, which have received nearly 60‘000 citations. He has served frequently on advisory committees to universities, professional societies and institutions and has received numerous scientific awards and honors, including the 2008 Gottfried-Wilhelm-Leibniz Prize and the 2016 Van‘t Hoff Prize. Prof. Kern has also educated a large number of leading scientists in nanoscale physics and chemistry. During the past twenty-five years he has supervised one hundred PhD students and sixty postdoctoral fellows. Today, more than fifty of his former students and postdocs hold prominent faculty positions at Universities around the world.
Marco GrioniMarco Grioni est né à Milan (Italie). Après une thèse au Politecnico di Milano en 1982, il occupe des positions de recherche à Minneapolis (USA), Nijmegen (Pays Bas), Orsay (France) et Neuchâtel, où il devient Privat Docent en Physique du Solide en 1994. A l'EPFL depuis 1996, il est nommé professeur titulaire en 2005. Il enseigne la physique générale et dirige actuellement le Laboratoire de Spectroscopie Electronique de l'Institut de Physique.
Ses recherches portent sur les propriétés électroniques de nouveaux matériaux tels que les supraconducteurs à haute température, les métaux à basse dimension et les fermions lourds, qu'il étudie par la spectroscopie des photoélectrons (ARPES) à très haute résolution, par ultrafast time-resolved ARPES, et par d'autres techniques utilisant le rayonnement synchrotron. Auteur d'env. 220 publications, il participe activement au niveau suisse et européen au développement de nouveaux instruments. Entre 2003 et 2006 il a été chairman de l'organisation des utilisateurs du synchrotron européen de Grenoble (ESRF). De 2010 à 2017 il a été chairman du Scientific Advisory Committee du synchrotron national français SOLEIL.
Alexander TagantsevALEXANDER K. TAGANTSEV received the B.S. degree from St. Petersburg State University, in 1974, and Ph.D. degree from Ioffe Physico-Technical Institute, St. Petersburg, Russia, in 1982 in solid state physics. Before 1993, he worked in Ioffe Physico-Technical Institute, (1991-1993, head of laboratory), and St. Petersburg State Technical University (1991-1993, professor). He joined the ceramics laboratory of EPFL in 1993 where he was leading ( up to 2016) the section for Modeling and theory of Electroceramics. He is also currently engaged as a principle research fellow at Ioffe institute (St. Petersburg, Russia). Tagantsev is a theoretician of a broad domain of expertise from ferroelectricity and phonon physics to electrodynamics of superconductors and quantum optics. He is the author of key results on the theory of microwave dielectrics loss, dielectric polarization in crystalline materials, and relaxor ferroelectricity. He is also known in the field of ferroelectric thin films for elucidating works on the polarization switching and degradation in these systems. He authored or co-authored more than 300 scientific articles and two monograph (on domains in ferroics and tunable film bulk acoustic wave resonators). In 2007, Prof. Tagantsev was entitled to the Honors for lifetime achievement in the field of integrated ferroelectrics by the International Symposium on Integrated Ferroelectrics.
Riccardo RattazziRiccardo Rattazzi was born in Novara (Italy) in 1964. He studied physics at the University of Pisa, where he received the Laurea cum laude in 1987, and at the Scuola Normale Superiore where he received the Diploma in Scienze and carried out graduate research in theoretical physics. After having been a post-doctoral research associate at the Lawrence Berkeley Laboratory, at Rutgers University and at CERN, in 1998 Riccardo obtained a permanent research position at the Istituto Nazionale di Fisica Nucleare in Pisa. From 2001 to 2006 he was a staff member at the Theory Division of CERN. In 2006 he was appointed professor of physics at EPFL.
Harald BruneOriginaire de Münich en Allemagne, né en 1961, Harald Brune obtient son diplôme en physique de l'Université Ludwig Maximilians en 1989. Après une thèse en chimie physique à l'Institut Fritz-Haber de la Société Max-Planck à Berlin il obtient son titre de docteur ès sciences en 1992. Dès cela, il rejoint le groupe du Prof. K. Kern à l'Institut de physique expérimentale à l'EPFL. En 1995 il est chercheur invité à Copenhague travaillant en modélisation chez le Prof. J. Nørskov. De retour à l'EPFL, il se voit décerné le prix Latsis EPFL 1996 pour ses études par microscopie à effet tunnel de processus atomiques déterminants la croissance cristalline de couches minces. En 1998 il obtient son habilitation (venia legendi) en Physique et est nommé Maître d'enseignement et de recherche (MER) en nanophysique à l'EPFL. La même année il recoit une offre de Professeur Ordinaire (C4) de l'Université Philipps de Marburg. Début 1999 il réfuse cette offre et accepte un poste de Professeur Extraordinaire à l'EPFL et s'installe au sein de l'Institut de la Physique des Nanostructures. Il est nommé Professeur Ordinaire en 2005. Sa recherche porte sur les propriétés physiques (en particulier le magnétisme et la structure électronique) de nouvelles formes de la matière condensée comme des nanostructures et des couches ultra-minces. Il s'intéresse également à la catalyse hétérogène sur des systèmes inspirés dans leur composition et taille par celle des sites actives dans les enzymes en biologie. Il enseigne la Physique Générale pour ingénieurs, la Physique des matériaux solides pour physiciens, les méthodes expérimentales pour physiciens, ainsi que la Physique des surfaces, interfaces et nanostrcutures à l'école doctorale.
Gervais ChapuisCliquer ici pour une biographie plus complète
Etudes à l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich (ETHZ) en Suisse. Après son diplôme de cristallographe obtenu en 1966, il prépare sa thèse dans la même institution sous la direction du Prof. A. Niggli qui a été défendue en 1972. Il a poursuivi durant trois ans ses travaux de recherche au Lawrence Berkeley Laboratory en Californie dans le laboratoire du Prof. D. H. Templeton, spécialiste bien connu dans la champ de la diffraction résonante. De retour en Suisse, il rejoint l'Institut de cristallographie nouvellement créé à l'Université de Lausanne sous la direction du Prof. D. Schwarzenbach. En 1991, il est nommé professeur ordinaire puis en 1999, directeur de l'Institut de cristallographie. En 2003, son unité est transférée à l'Ecole Polytechnique Fédérale à Lausanne où il est nommé professeur ordinaire.
G. Chapuis a présidé de nombreux comités et sociétés internationaux dans le domaine de la cristallographie. En particulier, il a présidé le comité des structures apériodiques de l'Union Internationale de cristallographie (IUCr). Il est également membre de la commission de l'enseignement de cette même organisation. Il a également présidé la société suisse de cristallographie.
G. Chapuis est co-éditeur du Journal Acta Crystallographica et participe dans de nombreux comités de lectures pour différentes revues scientifiques consacrées à la cristallographie et à la physique du solide.
Ses domaines de recherche couvrent plus spécifiquement l'étude théorique et expérimentale des structures apériodiques et en particulier les structures incommensurables par diffraction et dynamique moléculaire. Il est l'auteur de plus de trois cents articles scientifiques publiés dans des revues internationales avec arbitrage. De plus G. Chapuis se consacre au développement interactif de l'enseignement de la cristallographie avec les nouvelles technologies de communication accessibles sur Internet.
Michel RappazAprès un doctorat en physique du solide (1978) de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), un post-doc à Oak Ridge National Laboratory, Michel Rappaz rejoint l’Institut des matériaux de l’EPFL en 1981. Après un passage de deux ans dans un bureau d’ingénieurs, il revient à l’EPFL en 1984 où il est nommé Professeur titulaire en 1990, puis Professeur ordinaire en 2003. Après sa retraite de l’EPFL en 2015, il est actuellement Professeur émérite et consultant indépendant auprès de divers centres de recherche et industries.
Ses principaux centres d’intérêt sont les transformations de phase et la solidification, en particulier le couplage des aspects macroscopiques de transferts de chaleur et de masse à l’échelle des procédés avec les aspects microscopiques de germination-croissance des microstructures et des défauts. Parmi ses diverses réalisations, on peut mentionner le développement d’Automates Cellulaires couplés avec la méthode d’Eléments Finis (modèle CAFE) pour la prédiction des structures de grains en solidification, le développement de modèles granulaires pour la fissuration à chaud, l’application de la méthode de champ de phase pour la compréhension de diverses microstructures, la découverte de la germination assistée dans certains alliages par des phases quasicrystallines, ainsi que de nombreuses études touchant aussi bien les aspects fondamentaux de formation des structures que des aspects plus appliqués des procédés.
Certains modèles développés dans son laboratoire ont été commercialisés par une spin-off fondée en 1991 (Calcom SA), faisant partie actuellement du groupe français ESI. Michel Rappaz a initié en 1992 un cours annuel de formation continue en solidification, suivi à ce jour par plus de 900 participants venant d’une quarantaine de pays. Il collabore actuellement avec une autre spin-off du laboratoire fondée en 2014, Novamet SàrL.
Michel Rappaz a reçu de nombreux prix et distinctions, en particulier le prix Mathewson de co-auteur (1994) et auteur (1997) de l’American Mineral, Metals and Materials Society (TMS), le prix de la fondation Koerber avec les Profs Y. Bréchet et M. Asbby (1996), la médaille Sainte-Claire Deville (1996) et la Grande Médaille (2011) de la Société Française des Matériaux (SF2M), le prix Bruce Chalmers de la TMS (2002), le prix Mc Donald Memorial Lecture du Canada (2005), la médaille d’or de la Société Européenne des Matériaux (FEMS, 2013) et le prix Brimacombe de la TMS (2015). Il fait partie des “Highly-Cited Authors” de ISI, il est fellow des sociétés ASM, IOP et TMS, et a écrit plus de 200 publications et deux livres.