Résumé
Le 'paysage urbain' est un paysage situé en ville. Le paysage urbain est majoritairement marquée par une anthropisation marquée de l'environnement, mais peut également être fortement végétalisé dans certaines banlieues aisées peu denses, ou dans des parcs urbains. thumb|upright=1.2|Paysage urbain de Taïpei, Taïwan en 2018. Paysage (1573, au sens « étendue de pays visible à l'œil dans son ensemble ») dérivé de pays. Urbain, du latin urbanus (dérivé de urbs « ville »). Un paysage urbain est défini comme vue d’ensemble d’une ville ou d’un quartier, par extension du mot paysage (au sens : étendue de pays, d’un lieu ou site, naturel ou régional visible à l'œil dans son ensemble). Certains paysages sont depuis longtemps considérés comme favorisant une bonne santé. Ce sont généralement des paysages à haute naturalité, éloignés des villes. Inversement, les paysages urbains très minéralisés sont réputés mauvais pour la santé et l'épanouissement physique, mais certains éléments tels que les pièces d'eau, les ceintures vertes, les jardins et espaces verts ont une valeur pour la santé publique qui semble plébiscitée. Outre un air de meilleure qualité, l’effet visuellement déstressant de la végétation et des formes de ces espaces pourraient être des facteurs d’amélioration de la santé ; par exemple, une étude, publiée en montre qu’en Angleterre les urbains disposant de plus d’espaces verts sont en meilleure santé, sauf pour deux catégories d’urbains : ceux qui sont les plus riches (vivant en banlieue ou en zone rurale), et ceux qui sont les plus pauvres. Les riches ne sont pas en meilleure santé dans un contexte plus riche en espaces verts publics, probablement parce qu’ils ont déjà leurs propres jardins, et qu’ils peuvent mieux profiter de la Nature lors des vacances. Paradoxalement, les habitants pauvres des banlieues sont en Angleterre en moins bonne santé lorsqu’ils "bénéficient" d’espaces verts proches et plus nombreux, peut-être – comme le laissent penser certains indices – parce que les espaces verts de banlieue sont d’une moindre qualité, moins accessibles et/ou moins esthétiques (selon les auteurs de cette étude, qui se demandent même si des espaces verts de qualité médiocre ne seraient pas mauvais pour la santé).
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.