GrecLe grec (en Ελληνικά, romanisation : Elliniká) est une langue hellénique, seule survivante de cette famille. Sous sa forme moderne et démotique (νέα ελληνικά, δημοτική), il a aujourd'hui de locuteurs, principalement en Grèce et à Chypre mais aussi dans les communautés de la diaspora ou minoritaires d'autres pays (Albanie, Turquie, Italie, Bulgarie, Ukraine, Macédoine du Nord, Hongrie, Roumanie, Moldavie, Géorgie).
Grec ancienLe grec ancien est l’étape historique de la langue grecque qui s'étend du au Principale langue parlée et écrite en Grèce antique, elle devient le vecteur de la littérature grecque antique qui produit de nombreuses œuvres littéraires et scientifiques à l'influence durable, dont l’Iliade et l’Odyssée attribuées dans l'Antiquité au poète légendaire Homère. On distingue en grec ancien plusieurs dialectes bien distincts, le plus employé étant l'attique.
Phrygien (langue)Le phrygien était une langue indo-européenne parlée par les Phrygiens en Asie mineure au cours de l'Antiquité classique (du au avant notre ère environ). Le phrygien semble avoir été proche du grec. La similarité de certains mots phrygiens avec des mots grecs a été notée par Platon dans le Cratyle (410a). Le phrygien est attesté à travers deux corpus, l'un remontant aux environs de l'an 800 avant notre ère et en deçà, et l'autre, le néo-phrygien, datant du début de notre ère.
Boustrophédonvignette|Illustration qui explique le principe d'un boustrophédon. Le boustrophédon est une écriture dont le sens de lecture alterne d'une ligne à l'autre, à la manière du bœuf marquant les sillons dans un champ, allant de droite à gauche puis de gauche à droite. Le terme vient de l'adverbe grec ancien βουστροφηδόν boustrophêdón, de βοῦς boũs « bœuf » et στροφή strophế « action de tourner ». Souvent, le ductus des lettres est également inversé en changeant de sens ; par exemple, la lettre Є tracée de gauche à droite deviendrait Э de droite à gauche.
H (lettre)H est la huitième lettre et la consonne de l'alphabet latin. La lettre sémitique ח (khêt) représentait probablement la consonne fricative pharyngale sourde . La forme du caractère représente sans doute une clôture. Le H de l'alphabet grec primitif représentait la consonne fricative glottale sourde , mais plus tard cette lettre devint êta (Η, η), une voyelle longue, . En grec moderne ce phonème a fusionné avec . L'étrusque et le latin possédaient le phonème , mais toutes les langues romanes, à l’exception du roumain et du gascon, ont perdu ce son.
Somme (arithmétique)En mathématiques, la somme de deux nombres est le résultat de leur addition. Les éléments additionnés s’appellent les termes de la somme. Elle se calcule de différentes manières selon le système de numération employé. Du fait de la commutativité et de l'associativité de l'addition, la somme d'un ensemble fini de nombres est bien définie indépendamment de l'ordre dans lequel est faite l'addition, mais il n'existe pas toujours de formule réduite pour l'exprimer.
Alphabet glagolitiqueL'alphabet glagolitique (ou glagolitsa, en russe, bulgare et macédonien : глаголица ; en глагољица ; en glagoljica ; en глаголиця, hlaholytsia) est le plus ancien alphabet slave. Inventé par les frères Cyrille et Méthode au , il est originellement utilisé en Grande-Moravie. Il tire son nom du vieux-slave glagoljati qui signifie « dire ». Il est couramment utilisé au Moyen Âge dans les pays de langues slaves méridionales, et sporadiquement au royaume de Bohême.
Macron (diacritique)Le macron est un diacritique de plusieurs alphabets : latin, grec et cyrillique. Il prend la forme d’une barre horizontale que l’on place le plus souvent au-dessus (suscrit) d’une voyelle. Son principal rôle est d’indiquer que le signe qui le porte reçoit une quantité vocalique longue. La voyelle longue ainsi constituée se différencie de la lettre écrite sans signe particulier considérée comme brève. Signe diacritique suscrit : .
Empattement (typographie)En typographie, les empattements sont les petites extensions qui terminent les extrémités des caractères dans certaines polices d’écriture, dites avec empattement (au singulier ; serif en anglais), que l’on oppose aux polices sans empattement (sans serif). Une diagonale forme avec son empattement un angle appelé angle d’empattement, caractéristique d’une police. Initialement, les empattements proviendraient de la trace laissée par l'outil (plume, pinceau, etc.) lorsque la main s'élève en achevant le geste d'écriture.
M (lettre)M est la lettre et la consonne de l'alphabet latin. Elle représente généralement une consonne nasale (le voile du palais s'abaisse lorsque la lettre est prononcée), occlusive et bilabiale. M correspond au μ (mu) des Grecs qui dérivait lui-même du mem phénicien. M est un nom féminin quand on prononce cette lettre èmm' et masculin quand on la prononce me. Toutefois, en France, èmm' semble être la prononciation la plus en usage et une écrasante majorité de la population considère ce nom ainsi prononcé comme masculin, la plupart des dictionnaires faisant peu à peu de même, sauf le Littré.