Souverain chinoisLe souverain chinois est le souverain d’une période particulière dans la Chine ancienne, et plus tard la Chine impériale. Plusieurs titres et schémas de nommage ont été utilisés tout au long de l’histoire. Les caractères Huang (皇 huáng "auguste (souverain)") et Di (帝 dì "le souverain") avaient été utilisés séparément et jamais de manière consécutive (voir Trois août et cinq empereurs). Le caractère était réservé aux dirigeants mythologiques jusqu'au premier empereur de Qin (Qin Shi Huang), qui créa un nouveau titre, Huangdi (皇帝 in pinyin : huáng dì) en -221, qui se traduit couramment par empereur.
XiongnuLes Xiongnu ( ; turc : Büyük Hun İmparatorluğu ou Asya Hun İmparatorluğu) sont une confédération de tribus nomades venue de l'actuelle Mongolie, nomadisant dans les steppes entre le lac Baïkal et la Chine du Nord. Ils sont mentionnés par des sources chinoises pour la première fois vers l'an 245 et disparaissent définitivement à la fin de la seconde moitié du Selon les sources chinoises, l'empire Xiongnu aurait été fondé par le Modu Chanyu connu sous le nom de Mete Khan, qui devient le premier chef suprême de cette confédération en l'an 209 .
Dynastie QingLa dynastie Qing, aussi retranscrite dynastie Ch'ing, dynastie Ching, ou dynastie Tsing, est la dernière dynastie impériale à avoir régné sur l'Empire de Chine, de 1644 à 1912. D'origine mandchoue, elle a succédé à la dernière dynastie ethniquement chinoise, la dynastie Ming. En rébellion ouverte contre les Ming dès 1616, les Mandchous prirent progressivement le pouvoir dans l'ensemble de la Chine, prenant Pékin en 1644 et instaurant un nouveau régime politique, l'empire du Grand Qing.
Céleste EmpireLe Céleste Empire ou littéralement « Sous le ciel » (chinois : 天下, Pinyin : tiān xià, Wade-Giles: t'ien1-hsia4) est un nom que les Chinois donnaient à la Chine à l'époque impériale, notamment pendant les périodes de division ou de guerres civiles. C'est un concept selon lequel la Chine exercerait un pouvoir sur le reste du monde, peuplé de « barbares ». Tiān xià est parfois traduit en « Céleste Empire » dans les ouvrages littéraires occidentaux anciens, même si le terme exact est Shénzhōu (神州).
Historiographievignette|Copie romaine d'un buste grec de Thucydide, historien athénien du L'historiographie désigne généralement l’histoire de la science historique, c'est-à-dire l'étude de la façon d'écrire l'histoire mais peut aussi, selon l'approche choisie, désigner les manières d’écrire l’histoire, « l’art de l’histoire » ou encore l'ensemble des publications traitant du passé et écrites par les historiens. Tout peut être objet d'histoire, par exemple le déroulement des événements, ou les modes de vie de sociétés.
Historienvignette|Buste d'Hérodote, av. J.-C., musée de l'Agora antique d'Athènes. Un historien ou une historienne est une personne qui étudie ou publie sur l’histoire en produisant un discours ou un écrit respectant une méthode scientifique. Il a pour tâche de produire des recherches originales en rapportant des faits passés, de les catégoriser, puis d'en proposer une interprétation équilibrée et justifiée par des sources, sous le contrôle du public informé. Le titre d'historien n'est pas reconnu professionnellement et repose plutôt sur la reconnaissance par ses pairs.
SinocentrismeLe sinocentrisme est une approche ethnocentrique considérant la Chine comme centrale ou unique, relativement aux autres pays. Dans les époques pré-modernes, cette approche prenait la forme d'un point de vue selon lequel la Chine était la seule civilisation du monde, en considérant les nations ou ethnies étrangères comme « barbares » à des degrés divers ; cette approche était connue en chinois comme la distinction Hua-Yi (華 et 夷). À l'époque moderne, le sinocentrisme peut consister en l'attribution d'une importance ou suprématie de la Chine sur les autres nations.
Dynastie Xiavignette|Territoire supposé de la mythique dynastie Xia, autour du fleuve jaune La dynastie Xia () trouve sa source dans l'historiographie chinoise, en particulier le Classique des documents ( avant notre ère, soit entre 7 et 10 siècles après les événements). Ces textes, les plus anciens de l'historiographie chinoise, concernent la politique et l’administration des souverains de l’antiquité chinoise, depuis Yao. Cet empereur mythique aurait chargé Gun (), père de Yu le Grand, de lutter contre les inondations.
ShijiLe Shiji, parfois mémoires du Grand Historien ou Mémoires historiques () ont été écrits de -109 à -91 par l'historien chinois Sima Qian. Cet ouvrage couvre l'histoire chinoise de l'époque mythique de l'Empereur Jaune jusqu'à l'époque où a vécu son auteur. Première somme systématique de l'histoire de la Chine, il a exercé une influence importante sur l'historiographie chinoise postérieure. Il est comparable aux Histoires d'Hérodote. Le Shiji a été débuté par Sima Tan et achevé par son fils Sima Qian.
Noblesse chinoiseIncluant les souverains et les nobles proprement dits, la noblesse chinoise a été un élément important de l’organisation sociale et politique traditionnelle de la Chine impériale. Alors que les concepts de souverains héréditaires, de titres de noblesse et de familles nobles apparaissent dès les débuts semi-mythiques de l'histoire de la Chine, c'est sous la dynastie Zhou qu'apparait véritablement un système structuré définissant la noblesse et les nobles.