Valeur-travail (économie)La valeur-travail est un concept d'économie selon lequel le travail, créateur de richesse, est ce qui donne sa valeur au bien. Cette approche théorique est utilisée notamment par Adam Smith, David Ricardo puis Karl Marx. Pour les économistes classiques et marxistes, la valeur d'un bien peut être objectivement déterminée par le travail. Cette théorie de la valeur est contestée par les tenants de l'école néo-classique, qui lui préfèrent une conception subjective de la valeur.
Productive and unproductive labourProductive and unproductive labour are concepts that were used in classical political economy mainly in the 18th and 19th centuries, which survive today to some extent in modern management discussions, economic sociology and Marxist or Marxian economic analysis. The concepts strongly influenced the construction of national accounts in the Soviet Union and other Soviet-type societies (see Material Product System).
ProductivitéEn économie, la productivité entend mesurer le degré de contribution d'un ou de plusieurs facteurs de production (facteurs matériels consommés ou facteurs immatériels mis en œuvre) à la variation du résultat final dégagé par un processus de transformation. La productivité est en lien avec les notions de , d'efficacité, et d'efficience. La productivité a un rôle clé dans la compréhension de la façon dont les actions humaines (à l'échelon micro ou macro) contribuent au progrès, au développement et à la croissance économique.
Organisation industrielleL'organisation industrielle (ou économie industrielle ou Concurrence parfaite et industrial organization en anglais) est la branche de la microéconomie qui étudie le fonctionnement des marchés et les comportements des entreprises sur ces marchés. Elle traite notamment des situations dans lesquelles les entreprises disposent d'un pouvoir de marché, ce que les économistes appellent la concurrence imparfaite. Elle se réduit toutefois à l'analyse de la concurrence imparfaite.
Offre et demandeL'offre et la demande est un modèle économique de détermination des prix dans un marché. Notamment utilisé en microéconomie, ce modèle énonce que, certaines hypothèses étant respectées, le fonctionnement d'un marché permet au prix unitaire du bien vendu sur ce marché de varier jusqu'à ce que où la quantité demandée soit égale à la quantité fournie. Il résulte ainsi un équilibre économique entre le prix offert et la quantité demandée.
Capital fixeLe capital fixe est l'ensemble des actifs corporels ou incorporels destinés à être utilisés dans le processus de production pendant au moins un an (ce sont des biens durables) on peut dire aussi que produire plus et mieux exige une utilisation harmonieuse des facteurs de productions pour réaliser de nouveaux investissements donc former un capital fixe. Pour Karl Marx, le capital fixe est la part du capital dévolue, dans l'investissement productif, à l'achat de bâtiments (installation d'une usine par exemple), de machines et d'outils.
MonopoleLe monopole (du grec monos signifiant « un » et polein signifiant « vendre ») est, au sens strict, une situation dans laquelle un offreur se trouve détenir une position d'exclusivité sur un produit ou un service offert à une multitude d’acheteurs. Lorsque cette situation d'exclusivité dans une activité est établie au profit de la puissance publique, on parle de « monopole d'État » ou de « monopole public ».
Trocvignette|Troc au marché de Togoville (farine contre légumes), en 2022. Le troc est l'opération économique par laquelle chaque participant cède la propriété d'un bien (ou un groupe de biens) et reçoit un autre bien. Le troc fait partie du commerce de compensation avec l'échange de services au pair. Il peut intervenir dans le commerce intérieur mais surtout dans les échanges internationaux, lorsqu'un pays ne dispose pas d'une devise convertible. Les crises monétaires donnent toujours un rôle un peu plus grand au troc du fait de la raréfaction des signes monétaires.
Avantage absoluLa théorie des avantages absolus est un concept d'économie internationale. Il s'agit, pour un pays, de l'avantage qu'il détient sur un autre lorsque, pour un bien ou un service, sa production par unité de facteur, ou productivité, est supérieure aux autres pays. Le terme est utilisé au sujet d'un individu, pour désigner l'avantage qu'il détient sur un autre lorsque, avec la même quantité de facteurs de production, sa production est supérieure.
Croissance économiquethumb|upright=2|Contribution (en %) de la croissance des pays à celle mondiale (2011). La croissance économique désigne la variation positive de la production de biens et de services dans une économie sur une période donnée, généralement une longue période. En pratique, l'indicateur le plus utilisé pour la mesurer est le produit intérieur brut (PIB). Il est mesuré « en volume » ou « à prix constants » pour corriger les effets de l'inflation. Le taux de croissance, lui, est le taux de variation du PIB.