Hypothèse anatolienneL'hypothèse anatolienne du foyer originel des Indo-Européens propose que les locuteurs de l'Indo-européen commun vivaient en Anatolie au Néolithique ancien, et associe la diffusion des langues indo-européennes en Europe à l'expansion des agriculteurs anatoliens vers l'Ouest au cours des La principale hypothèse alternative est l'hypothèse kourgane, qui s'est imposée aujourd'hui chez la plupart des chercheurs.
Proto-Indo-EuropéensLes Proto-Indo-Européens (PIE) étaient, selon la thèse la plus souvent admise, les populations locutrices du proto-indo-européen, une langue préhistorique reconstituée de l'Eurasie. Les recherches sur ces populations ont principalement fait appel à la reconstruction linguistique, mais aussi à la génétique. Elles auraient transmis leur langue, leur culture, leurs codes et leurs croyances à la quasi-totalité des peuples de l'Europe actuelle (Baltes, Celtes, Germains, Grecs, Italiques, Illyriens et Slaves) et à certains peuples d'Asie (Perses, Kurdes, Ossètes, Pachtounes et d'autres peuples iraniens, Indiens du Nord (Aryens), Arméniens et autres).
Hypothèse kourganeL'hypothèse kourgane est l'hypothèse majoritaire chez les chercheurs et les historiens pour expliquer l'origine des langues indo-européennes. Cette hypothèse affirme l'existence d'une proto-langue, ou « langue originelle », parlée par une population qui aurait vécu dans les plaines steppiques du sud de la Russie. Introduite par Marija Gimbutas en 1956, cette hypothèse combine les données de l'archéologie avec celles de la linguistique pour tenter de localiser le foyer originel des Proto-Indo-Européens (PIE).
Langues anatoliennesLes langues anatoliennes sont une branche de la famille des langues indo-européennes parlées en Anatolie aux et millénaires avant notre ère. Elles regroupent le hittite, le palaïte, le louvite, le louvite hiéroglyphique, le lydien, le lycien, le milyen, le carien, le sidétique et le pisidien. Déchiffrées au , les langues anatoliennes ont permis de valider certaines hypothèses concernant l'évolution des dialectes indo-européens anciens, émises par les linguistes de la fin du .
Culture YamnaLa culture Yamna (en russe et Ямна культура, , du russe яма, ) est une culture du Néolithique final et de l'Âge du bronze ancien, qui s'est développée dans la région du Boug / Dniepr / Don / basse Volga, c'est-à-dire la steppe pontique. Elle s'étendait d'environ 3600 à et occupait le territoire du sud de l'Oural à l'est jusqu'au Dniestr à l'ouest, de la Ciscaucasie au sud à la région moyenne de la Volga au nord. Cette culture a été décrite par V. A. Vorontsov en 1905 pour la distinguer de la culture ultérieure des Catacombes dans cette région.
Indo-européen communL’indo-européen commun, proto-indo-européen (PIE) ou indo-européen (IE) est une langue hypothétique considérée comme l'origine unique des langues indo-européennes actuelles. Cette possible protolangue est partiellement reconstruite par les linguistes à partir des similitudes entre langues souvent disparues mais réelles et connues et partiellement à partir des schémas de transformation notamment phonologiques bien identifiés.
ArménienL'arménien est une langue qui constitue à elle seule une branche de la famille des langues indo-européennes, étant seule de cette famille à être plus agglutinante que flexionnelle. L'arménien classique (ou Grabar : en arménien Գրաբար, littéralement « langue écrite ») est attesté à partir du et véhicule une riche littérature théologique, historique, poétique, mystique et épique. Aujourd'hui coexistent l'arménien oriental, langue officielle de la république d'Arménie, parlée par les habitants de l'Arménie et par les communautés arméniennes d'Iran et de Russie, et l'arménien occidental, parlé par la diaspora arménienne.