Four Big Pollution Diseases of JapanThe four big pollution diseases of Japan were a group of man-made diseases all caused by environmental pollution due to improper handling of industrial wastes by Japanese corporations. The first occurred in 1912, and the other three occurred in the 1950s and 1960s. Despite the moniker of 'four' becoming the prominent way to refer to the events, Minamata disease and Niigata Minamata disease were the same pollution disease spread by the same poison, just in different locations.
Maladie de Minamata(en particulier les symptômes physiques et neurologiques graves et permanents induits par l'intoxication in utero aux composés de mercure (monométhylmercure principalement). C'est un des exemples les plus souvent cités pour évoquer les « maladies industrielles ». En 2012, Gōshi Hosono, ministre de l’Environnement japonais, au nom de l’État japonais, a fait des excuses publiques auprès des malades et de leurs descendants. En 1907, le fondateur de la compagnie Chisso, Jun Noguchi, installe une usine pétrochimique à Minamata, au sud-ouest du Japon.
Intoxication au mercureL'intoxication au mercure est également appelée hydrargisme, hydrargyrie ou hydrargyrisme. Le mercure est un métal dans tous les cas très toxique mais il est important de distinguer les effets des sels de mercure (mercure sous forme ionisée) Hg et Hg du mercure métallique Hg, des effets des composés organiques du mercure (méthylmercure notamment) beaucoup plus toxiques. Cet élément est d'autant plus nocif qu'il s'évapore facilement et que ses vapeurs sont aisément assimilées par l'organisme.
Méthylmercurethumb|200px|Formule. X désigne un anion quelconque. thumb|200px|Modèle 3D. « Méthylmercure » est un nom générique pour désigner un cation organomercuriel regroupant un cation mercure Hg et un ou plusieurs anions méthyl . Il s'agit de la forme organique la plus toxique du mercure. Certains microbes peuvent (en situation anoxique) méthyler le mercure, alors que d'autres (quand l'eau ou le substrat contaminé sont oxygénés) peuvent le déméthyler, ce qui explique qu'il soit plus présent dans les environnements lotiques, lacustres et sédimentaires.