thumb|Sabre français des marins de la Garde, typique du Premier Empire.
Le sabre (du hongrois szablya) est une arme blanche d'estoc et de taille, dont on utilise la pointe et le tranchant. Il est souvent courbe mais peut aussi être droit (par exemple pour les officiers d'infanterie de l'armée napoléonienne). Sa véritable caractéristique distinctive est son tranchant unique (ce qui le distingue de l'épée, qui possède deux tranchants) ; toutefois en escrime moderne, le sabre, arme conventionnelle, peut frapper d'estoc, de taille et de contre-taille tandis que le fleuret et l'épée sont uniquement des armes d'estoc. Le sabre (arme historique dont il est question dans le présent article) peut être utilisé à une ou deux mains en fonction de son type.
Attesté en français à la fin du , le mot sabre vient, par l'intermédiaire de l'allemand säbel, du hongrois szablya ( « instrument pour couper avec »).
Sabre français
L'histoire du sabre français remonte à plusieurs siècles. Les différents modèles sont définis par des règlements depuis la fin du , et sont mis en dotation pour l'infanterie, la cavalerie, l'artillerie, ainsi que les troupes de marine de l'armée française. Armes de prestiges pour officiers, ou encore outils des charges héroïques du premier empire, ces armes sont un témoignage de l'histoire de France.
Sabre briquet : sabre court légèrement recourbé en usage dans l'infanterie des ;
Sabre dit "bancal" : sabre courbe de la cavalerie lourde et de ligne, au ;
Latte : sabre droit des cuirassiers et des carabiniers (cavalerie lourde) ;
Sabre à la mamelouk : sabre long (inspiré de la forme du cimeterre) utilisé après la campagne d'Égypte par les officiers de cavalerie de l'armée napoléonienne ;
Sabre d'abordage ou "cuillère à pot": sabre court et épais ou la main est protégée par une garde en coquille, en usage dans la marine. le terme de "cuillère à pot" tient de sa ressemblance avec une louche.