Gaspard Monge | EPFL Graph Search

Gaspard Monge, comte de Péluse, né le à Beaune et mort le à Paris (ancien ), est un mathématicien et homme politique français. Son œuvre considérable mêle géométrie descriptive, analyse infinitésimale et géométrie analytique. Il concourt avec Berthollet, Chaptal et Laplace à la création de l'École d'arts et métiers. Il est, avec Jacques-Élie Lamblardie et Lazare Carnot, un des fondateurs de l'École polytechnique. Il est également membre de la commission des sciences et des arts lors de la campagne d'Italie (1796-1797), et chargé de mission dans l'expédition d'Égypte (1798–1799). Baptisé le jour de sa naissance, Gaspard Monge est le fils de Jacques Monge, un marchand forain haut-savoyard qui devint bâtonnier de la confrérie des merciers de Beaune, et de Jeanne Rousseaux. Monge étudie au collège des oratoriens de Beaune avec ses deux frères : Louis, qui participe brièvement (du au ) à l'expédition de La Pérouse, et Jean. Il y reçoit de la part des religieux une éducation libérale, puisqu'en plus des humanités, il est instruit en histoire, sciences naturelles et mathématiques. Il montre dès lors les premiers signes de son excellence, au point que le directeur le qualifie de « puer aureus » (enfant d'or). À l'âge de quatorze ans, il construit une pompe à incendie, dont les effets suscitent l'admiration. De 1762 à 1764, il part terminer ses études au collège de la Trinité de Lyon, où il donne aussi un cours de sciences physiques. Revenu à Beaune, Monge dessine un plan de la ville qui lui vaut d'être remarqué par le lieutenant-colonel Merveilleux du Vignaux de l'École royale du génie de Mézières où il est bientôt engagé comme dessinateur en 1765. Il y fait la connaissance de Charles Bossut, le professeur de mathématiques de l'École, avec qui il peut discuter de ses idées sur la géométrie. Cependant il ne peut pas devenir officier du génie puisqu'il n'est pas de famille noble. Un an après son arrivée, on lui confie la réalisation de plans de fortifications. En 1766, Bossut le choisit comme répétiteur de mathématiques, chargé de suppléer ses cours.

Conception et dimensionnement d’une passerelle

L’objectif personnel de ce projet de master est d’appliquer et d’approfondir les connaissances acquises au cours du cursus de génie civil de l’EPFL en les appliquant dans le contexte de la conception et du dimensionnement d’une passerelle. Les objectifs pratiques du projet concret, qui consiste en la conception d’une passerelle destinée à la mobilité douce dans le quartier de Wankdorf à Berne, sont de trouver une solution élégante, pertinente et fonctionnelle, afin que les usagers puissent circuler de manière aisée de part et d’autre du réseau autoroutier. Les consignes et les buts pour la passerelle résultent de la volonté, de la part de l’Office Fédérale des Routes (OFROU), de réaliser cet ouvrage, inscrivant ainsi le projet dans un contexte réel. La phase initiale du projet consiste en la conception de la passerelle. Pour se faire, la zone de la passerelle est longuement étudiée et visitée, des prédimensionnements sont effectués afin d’évaluer la faisabilité des variantes et des avis d’architectes sont sollicités. La deuxième phase du projet, qui est consacrée au dimensionnement de la passerelle, s’appuie sur les normes SIA et les recommandations et contraintes habituelles associées à des projets de l’OFROU et les standards habituels en matière de calcul de passerelle. Les résultats du projet se manifestent sur le plan visuel à travers les plans et la maquette de travail (voir figure ci-dessous) qui sont réalisés, ainsi que sur le plan technique à travers la note de calcul, la convention d’utilisation, la base de projet et le rapport technique qui explicitent le projet. La solution choisie est celle d’un pont dalle en béton armé précontraint, dont la section est conçue de manière élancée avec une rainure en partie centrale inférieure afin de dissimuler les conduites qui longent l’ouvrage. Les 5 bras du tracé de la passerelle, qui résultent de la volonté de relier tous les points fixes définis dans l’intitulé du projet, s’articulent autour de deux places centrales élargies qui offrent à l’usager une meilleure lisibilité du tracé et une interaction plus naturelle avec la spatialité de l’ouvrage. Le système statique est celui d’un pont flottant qui est stabilisé par 7 des 12 piles, ainsi que par les deux éléments triples qui soutiennent les zones centrales. Les cinq piles restantes, situées aux extrémités de l’ouvrage, sont libérées en tête selon les directions transversales et longitudinales. Les piles sont d’une géométrie variable avec un tronc commun en leur base et une partie supérieure qui se divise en deux bras distincts selon le plan transversal aux travées supportées. Cette géométrie permet, en plus de laisser passer les conduites entre les deux bras de pile, de renforcer l’aspect élancé et dynamique de l’ouvrage. Malgré ses faiblesses, notamment au niveau de la quantité d’acier nécessaire à sa réalisation ou du défi proposé par la construction d’une telle géométrie au-dessus d’axes autoroutiers, la solution proposée remplit efficacement les objectifs et répond aux défis proposés par ce projet de grande envergure, tout en proposant un intérêt architectural et statique.

2018

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Des travaux de recherche récents ont mis en évidence que les sections élancées des poutres composées-soudées des ponts mixtes soumises à un moment négatif possèdent tout de même une certaine ductilité, bien que limitée. Basé sur cette évidence, un travail ...

Office fédéral des routes, VSS 6402010